Il s'était dépêché, comme vibrant d'une sensation frénétique. Il avait couru dans le voile de ténèbres, fils de la nuit, s'abattant sur la campagne glacée par les neiges. Il courait à en perdre haleine, son souffle chaud formant des jets de vapeurs en cadence de son essoufflement, mais il n'avait pas faiblit sachant le danger proche. Il pouvait le sentir.
Son pas de course crissait sur la neige, et le lourds poids rebondissant sur son dos le faisait s'y enfoncer encore plus profondément.Poursuivant la bête puante noire qui ce faufiler habilement dans les bois ,s'arment de son arc de ses flèches ! la bête puante s'arrêta éssouffler Chris ajusta son arc et sa flèche le coup porter fut fatal ! la bête dans un cris infernal s'affaissa brutalement le temps de Chris de s'approchait et de lui porter le coup de grâce avec ça dague . Ce qu'il portait était un jeune Sanglier un jeune mâle ,qu'il castra si jeune qu'il n'était pas encore muni de clavelles fort destuctrice . Figaro approcha avec le poils hérisser lui son fidèle chien de chasse .Chris carressa son chien , le chien fier de son maitre remuer la queue ,tout en portant des coups de dents sur ça crinière , depuis que cet individu solitaire avait surement été expulsé de sa harde par le mâle dominant, y voyant un futur concurrent, et la jeune bête s'attaquait depuis quelques semaines un peu trop aux cultures environnantes, cumulant les dégâts contre lesquels la population paysanne commençait à maugréer. Chris était chasseur dans l'âme, c'était son métier de prélever les animaux les plus destructeurs. Imaginez à quoi ressemble un rang de salade-chicorées d'hiver quand un vorace jeune sanglier s'y est adonné à la goinfrerie toute une nuit...
Mais maintenant qu'il l'avait sur les épaules, ses pattes arrières et avants pendant de chaque cotés de la tête du jeune homme, et la nuit quant à elle était déjà là, la traque avait par trop durée.
Mais ce n'était pas le froid son pire ennemi, non, c'était la trainée de sang qu'il laissait derrière lui, alors qu'il savait que les loups vicieux comme pas permit, avait repassé la frontière du Duché voisin il y a de cela dix jours, on l'avait apperçu revenir gîter avec sa meute dans les grottes naturelles en bordure du plateau vallonnée à raz l'orée de la foret à l'opposé. Et ça se devra être un gros problème à résoudre mais très sincèrement, bien qu'armé d'un arc, Chris ne se voyait pas le coeur d'affronter cinq ou six loups en bonne santé, dans une pénombre glaciale...
Ses craintes se confirmèrent car il entendait ce genre de jappements caractéristiques de canidés, de ce que l'on appelle "une menée" se rapprochant de lui.
avaient dû sentir le sang à au moins une lieue, et une proie , c'est un repas assuré, pour ce genre de prédateurs opportunistes.
Quand tout à coups et contre toutes attentes, ce fit encore plus sombre les événements quand une sorte d'appel à l'aide, ou un cri de rage au combat, perça la nuit:
AHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH……………………………
Mais bordel, qu'est-ce que j'ai fait au bon dieu hein?
C'était vachement le moment...
Mais toujours en courant, courbant sa course vers la provenance du cri, il réalisa que la meute s'était peut-être divisée, comme les loups les plus malins le font. Ils laissent les jeunots courir comme des crétins, et eux contournent et attendent qu'on leur rabatte le gibier, histoire de manger les premiers et de ne laisser qu'une peau ensanglantée à ceux ayant certes le plus travaillé, mais encore trop naïfs pour saisir les subtilités de comment ne pas se faire avoir, ou avoir l'autre...
Sauf que ce cri féminin signifiait qu'ils étaient peut-être en train d'attaquer une paysanne, pourtant elles le savent qu'on ne sort pas sans fourche et sans mari, à cette heure de la journée en hiver!
Chris avait déjà depuis longtemps perdu haleine quand il sorti de l'orée du bois et vis, là assise dans la neige, une forme féminine, seule, et visiblement seule. Il n'attendit pas d'être proche pour lui hurler:
Non mais ça va pas la tête?!!
Inconsciente!!
Se rapprochant rapidement, ses bottes faisant gicler la poudreuse dans ses pas presque trébuchant sous l'effort:
Courez petite sotte, COUREZ!!! lui dit-il en la dépassant sans même s'arreter. De toutes façons, elle allait vite comprendre en entendant japper la menée raisonnant dans les bois et se rapprochant dangereusement de l'orée. Mais charité bien ordonnée commençant par soi-même, Chris tentait déjà de sauver sa propre peau, et sa belle prise toujours sur son dos. Un repas ça ne s'abandonne pas...