Shana la Diablesse
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 Plutôt que de croupir en Guyenne pourquoi ne pas voyager ?

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Chris
Shana ses amis
Chris



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MessageSujet: Plutôt que de croupir en Guyenne pourquoi ne pas voyager ?    Plutôt que de croupir en Guyenne pourquoi ne pas voyager ?  Icon_minitimeJeu 20 Jan - 21:37

Plutôt que de croupir en Guyenne pourquoi ne pas voyager ?

C'est justement la pensée qui trottait dans la tête de Chris depuis un moment. Et quand le jeune homme avait une idée en tête...Ses histoires de chasse lui trottait dans la tête. Ceci avait été le déclencheur et une longue discussion plus tard le voila lui, sur les routes du Royaume de France.

La direction ? n'en avait aucune idée, il se contentait de suivre son chien Figaro .
Le brun n'arrivait pas à savoir s'il allait bien ou s'il faisait semblant d'aller bien. Ses yeux se levèrent au ciel et il pensa à Jade . Elle qui était partie trop vite, trop tôt, trop brutalement. Elle avait qui elle aurait pu faire une bonne équipe pour remonter un mort si seulement on les avait laissé faire sans chercher à leur barrer la route, à savoir pour quelles raison c'était...

Un mouvement devant une forêt immense le sortit de ses pensées. Un éclair de douleur passa sur le visage de Chris . Le brun passa sa main dans ses cheveux les sentant se raidir...Le voyage allait être long...Très long... C'est juste que c'était...Trop dur...
Il avait promit qu'il serait là pour le retour.... Ou lorsqu'il avait décidé de partir en Bretagne , les laissant derrière lui sans aucune hésitation. , la bonne excuse...Le brun savait que la route été pas gagné , mais ce qui était sur c'est qu'il avait perdu une famille.

Un jour peut être mais il était loin très loin du temps présent.
. Le brun fit une grimace d'ennervement et réajusta son sac sur son épaule.
Quand est ce que le destin le laisserait tout tranquille pour qu'il puisse enfin appercevoir un rayon de soleil dans ce ciel nuageux...

Tournant la tête vers Blaye , qui était toujours aussi silencieux, il hésita un instant à le sortir de ses pensée, mais décida quand même de tenter le coup et rapprocha Murmure de la monture de son ami avant de lui faire un sourire en coin.En signe d'au revoir .

Alors "Chef", ou est c'qu'on va ?

Allons la vie est belle, il ne pleut pas et le calme règne sur la campagne environnante. Quoi demander de mieux ?

Chris après un moment d'hésitation ,le regard triste !

Messire je pars pour un long voyage qui m'inspire et qui me trotte dans la tête ...

A une femme vous fait tourner la tête ?

Arf nan Messire plutôt la chasse de la bécasse avec mon chien ....

l'homme pouffa de rire puis dans un grand éclat de rire dit ,Je vois c'est pas une blonde au moins celle la héhé plutôt ?

arf j'en sais rien je connais personne la bas jamais mis les pieds !

Allez bon courage Chef que le très haut vous gardes parmi nous .

Merci c'est gentil .

Le brun le salua puis s'en alla vers d'autres lieux ,après tout il est habituer a voyager ......
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Chris
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MessageSujet: la fin du jeune Marcassin airant !   Plutôt que de croupir en Guyenne pourquoi ne pas voyager ?  Icon_minitimeJeu 20 Jan - 23:13

la fin du jeune Marcassin airant !

Chris loin de sa nouvelle patrie ,avait une faim de loup !les miches de pain ça va un moment mais bon .Un bon morceau de viande au coin d'un feu serait le bienvenu !
la fatigue ce faisant de plus en plus sentir dans cette forêt poitevine entre la Rochelle et Niort .qu'elle ne fut pas sa surprise de voir a l'orée du bois un jeune marcasssin qui lui faisait front !
Le petit marcassin suivait sa mère et ses frère et sœur depuis un petit moment déjà, il commençait a s’ennuyer, il n'aimait pas devoir suivre tout le temps, il voulait découvrir le monde seul, partir a l'aventure et puis se trouver une femelle et devenir chef de famille.

Apres un petit moment déjà, il fut attiré par une odeur très alléchante, il quitta le groupe pour s'approcher d'une souche morte depuis un petit moment déjà, dessus il y avait un nombre impressionnant de petit insecte. Mais le marcassin n'était pas attiré par ces petites bestioles puantes, grâce à son odorat très développé, il avait senti des champignons un peu plus loin, il suivit donc son odorat et put enfin voir les champignons tant désirer. Biensur comme toute bête sauvage il ne prit pas le temps de déguster et donna un coup de dent dans l'amas de champignon.

Sa petite escapade n'avait pas duré longtemps mais le petit avec déjà perdu la trace de sa mère, il leva un peu le groin pour rechercher une odeur familière, une fois chose faite il parti dans cette direction

Il gambadait joyeusement a suivant les traces de ses frère et sœurs quand il déboucha sur un chemin, une odeur suspecte vint le titiller, il se tourna donc sur la gauche et se retrouva face a un monstre, du moins ce qu'il croyait être un monstre car ce n'était que Pertacus mon cheval,

Une idée folle lui traversa l’esprit, s’il réussissait à terrasser ce monstre, il deviendrait un male dominant et pourrait donc trouver une femelle pour fonder sa famille tant désiré.

Il me fit face et renifla bruyamment, enfin il se mit à charger en direction de mon cheval, a peu prés a mi-chemin,Chris saisie son arc et ses flèches !pris le tend d'ajuster le jeune animal puis dans un bref ajustement lacha sa flèche qui lui porta le coup de grace . le marcassin ressenti une douleur vive, il couina força sur ses pattes puis s'écroula en plein milieu du chemin dans un marre de sang.

Un repas imprévu pour le brun ,vider de ses viscères et de sa peau ,rester plus cas faire un feu et en faire un bon repas voir deux .Mais toujours point de bécasse sur les terres poitevines juste le temps d'apercevoir quelques vanneaux huppés mais hors de portées de ses redoutables flèches . partie remise a plus tard d'abord le festin du jour .....

au moins Figaro me piquera pas mon pain ce soir . il aura de quoi ronger le bougre d'ailleurs il ce fit pas priez pour me piquer une épaule du jeune animal pas moyen de lui reprendre sapristit .

grrr tu es pire qu'un voleur de poule toi j'aurai mieux fait de t'appelez Goupil tient grrrr .......
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Chris
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MessageSujet: Re: Plutôt que de croupir en Guyenne pourquoi ne pas voyager ?    Plutôt que de croupir en Guyenne pourquoi ne pas voyager ?  Icon_minitimeVen 21 Jan - 20:51

Rayonnant le brun ... jusqu'à l'écoeurement même ... tout dégoulinant d'une joie enfantine,enfin de la viande ! le festin fini en attachant sa monture les sacoches de cuirs pansues, emplies de provisions pour le voyage ... L'aube n'était pas encore levé et sous le regard mauvais de la brume, lui, une fois n'était pas coutume était au four et au moulin ... le réveil du poulpe ... harnachant sa monture, vérifiant les provisions,

Alleeeeez on se bouge avant que le Goupil ou les loups n'émerge et ne nous trouve ici !!!

Et hop, une tape sur le postérieur de son chien ensommeillé. Il rit avant de reprendre :

Et surtout avant qu'il ne remarque les ... hum ...

Ben oui, empruntés ... quoi !!! il s'était servi lui-même. A moins que ... c'est cela oui ... il lui en avait bien parlé mais dans le regard vitreux du renard, il avait compris Figaro le souffle prèt a repartir . l'haleine d'un coyote qui s'était nourri d'une charogne vieille de plusieurs jours ... Un bonheur olfactif, je vous dis pas ... Après le repas , ils avait besoin de changer un peu d'air.

Et, puis, il avait eu un plan. Une idée saugrenue survenue à l'improviste, mais qui le taraudait toujours de temps à autres. Il sourit en menant son cheval par la bride. Ils allaient s'amuser un peu ... ... Avant d'agripper le pommeau de sa selle et de se hisser sur le dos de sa monture ...
dans un galop matinal. Il se mit à rire comme un bossu. Puis il se lança dans un rire proche de la démence, le vent fouettant son visage et sa tignasse brune. Il exhultait dans une joie sauvage, sentant entre ses cuisses les enjambées puissantes de son cheval. La course folle débutait et les idées fixes ne sauraient tarder ...
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MessageSujet: Re: Plutôt que de croupir en Guyenne pourquoi ne pas voyager ?    Plutôt que de croupir en Guyenne pourquoi ne pas voyager ?  Icon_minitimeSam 22 Jan - 11:22

Bruissement du vent caressant les bourgeons craquants, pépiements d'oiseaux, parades nuptiales ailées, reflet du soleil sur les pousses vert tendre. L'hiver avant le Printemps... enfin.

Bientôt les futaies seraient suffisemment fournies pour y vagabonder en toute quiétude. Le jeune homme brun s' inspira d' une large goulée d'un air parfumé des jonquilles sauvages qui badinaient avec les primevères, au gré de la brise. Un lent sourire s'épanouit sur son visage. La liberté avait décidément une senteur enivrante en ces derniers jours de janvier de l'an 1459.

Sourire qui se figea. La devant lui la Bretagne était enfin en vue !

Il manquait un bruit, une présence... voire deux. il plissa les yeux, regarda aux alentours. Où s'étaient-ils donc évaporés? Plongée dans ses pensées sinueuses,il n'y avait guère prêté attention mais... depuis combien de temps n'avait-il ouï le martellement léger de leurs pas?

Il est vrai qu'il cheminait souvent isolé, partagé entre cet embarrassant sentiment de gêner, et celui plus profondément ancré d'amour de la solitude. Il les avait laissés la distancer peu à peu, certain de lire dans la neige poudreuse de la route leur cheminement...

D'autant qu'il fallait toujours se trimballer cette fichue Carcasse de marcassin . Si on lui demandait son avis vogue la galère -ou plutôt roule, on aurait là un moyen de déplacement des plus confortables.
Se mordillant la joue gercer par le froid regarda Figaro et Pertacus . Soudain un bruit léger et un ressentiment fièrement planté sur son épaule, presque tête contre tête . Un jeune 'écureuil rondouillard gazouilla.

Hum... Tu as raison. il soupira. Il nous reste à retourner sur nos pas... sans doute au croisement ai-je emprunté la mauvaise voie; comme souvent ces dernirs temps. On s'enrouille mon vieux.

il se remit en route, légèrement agacé de ce contre temps mais... Il fallait lui dire... qu'il n'avait pas pris la fuite, pas encore. Simplement qu'il s'était égaré mais l'écureuil c'est bien connu sa parle pas .. comme un novice. il grimaça, contrarié.
comme un signe qui trompe l'apparence un nouveau compagnon de route campait sur son épaule tel un guide a présent .Manque a lui trouver un nom ,Tic ferait bien tiens comme nom ,faudrait que je lui trouve quelques noisettes au passage ...

Pourtant,il le sentait revivre, ce sentiment d'exaltation qui le saisissait lorsque la nuit s'effilochait sur la cîme des arbres. La chasse...
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MessageSujet: Re: Plutôt que de croupir en Guyenne pourquoi ne pas voyager ?    Plutôt que de croupir en Guyenne pourquoi ne pas voyager ?  Icon_minitimeDim 23 Jan - 0:39

La vie est dure parfois .

Le brun était parti au sortir de cette forêt où il avait passé un moment en compagnie de l' écureuil Tic . . Il avait passé enfin les portes de la Bretagne et sitôt la première colline franchie , il avait respiré à pleins poumons l'air embaumé de la Bretagne . L'odeur de la fougère et du boulot le fit rêver d'un bon lapin grillé aux herbes et les bécasses toute parfumée sortant du bain marrie . Il se régalait de tout gibier à poil et plumes .

Le pays lui plaisait , il aimait par dessus tout le soleil et , tout en marchant d'un bon pas , il recherchait quelques coins ombragés et discrets pour se reposer et y accueillir peut- être les voyageurs égarés et leur jouer quelques airs joyeux . Lui -même et ses amis pratiquaient et s'adonnaient à ces rêveries champêtres . Il en était d'ailleurs inquiet de savoir qu'il y avait des tempête ici il avait risqué de venir.

S'il attendait que TIC qu'il avait déposé dans sa besace ,lui grignotte quelques biscuit !

La petite rivière s'écoulait tranquille et profitant de l'arrêt glou-glou pi-pi , il sortit sa carte et calcula être environ à dix lieues du croisement de la route de Brest . Il pensa que si son Figaro qui aimait tant le chocolat n'avait eut droit ces jours- , Tic son Biscuit qui aimait quil aimerait peu être le nougat , . Il reprit la route et arriva enfin à ce fameux carrefour où il avait déjà fait ses gammes . De hauts buissons de vigne sauvage faisaient une cache idéale et une ombre fraîche . Il se coupa de grande brassée d'herbes sèches et alla se reposer.

De la route…
Encore.
Toujours…
il avait laissé derrière lui les portes d’une ville où chaque jour passé lui avait fait l’effet d’une éternité d’emprisonnement. Une ville fantôme, hostile.
Un cheval d’occasion acquis pour peu, préférant emprunter les routes existantes. Les évènements des mois précédents l’avaient pousséà la limite de sa résistance physique… Quant à ce qui bataillait dans son crâne…
Les pistes toutes tracées avaient un côté sécurisant pour le coup. Reposant. Inutile de s’épuiser plus à gravir des collines ou à traverser des rivières boueuses. Le temps des efforts violents et désespérés arriverait toujours bien assez tôt.
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MessageSujet: Heure et pensées    Plutôt que de croupir en Guyenne pourquoi ne pas voyager ?  Icon_minitimeDim 23 Jan - 0:56

Une route, ou une autre. une plume ,un livre de notes un encrier !
A force l’on ne sait plus très bien. La carte usée ne montre plus de chemin, ne sert que de miroir conciliant à ne renvoyer aucune image, aucun reflet. Et l’on se perd un peu plus, dans les méandres tortueux de la Vie. Pourtant la route invisible est déjà tracée.

Quels que soient nos choix ils nous renverront tous au même Destin, il est écrit, immuable. Qu’on le rejette de toutes nos forces et il se joue de nous. Il s’en fout, il à l’éternité devant lui.
Quelle que soit l’intensité de la flamme qui nous anime, la violence de nos passions, le déchainement de notre colère, l’agitation frénétique ou le renoncement langoureux, rien n’a d’importance. Gens du commun ou auréolé de gloire, au soir de la Vie, alors qu’heure vient de rendre son dernier souffle et que l’on se retourne afin de jeter un ultime regard sur ce que fut notre existence que reste-t-il au final ?

Sont-ce les mots prononcés qui restent gravés en mémoire ? Ou ceux que l’on a pas osé, retenus par la peur d’être rejeté…
Sont-ce plutôt les richesses accumulées qui pèseront au moment du trépas ? Ou celles qu’on a rejeté par fierté trop haut placée…
Peut-être encore cette famille qui nous aura tenu à bout de bras, chaleureusement… Ou celle qui nous a abandonné un jour, au détour d’une sente quand on s’y attendait le moins.

Lorsque le moment du grand saut arrive, qu’est-ce qui fait que certains continuent d’avancer vers le Néant ? Qu’est-ce qui motive et enracine les autres à cette terre souillée et imparfaite ?
Seront-ils meilleurs qu’ils ne l’avaient été auparavant ceux qui s’accrochent à cette existence ? Accompliront-ils rêves inavoués lors d’une seconde chance ?

La mort est un cadeau.
Face à soi-même, aussi nu qu’au premier jour, sans masque mensonger derrière lequel se cacher, il devient alors possible d’extraire et de décortiquer chaque souvenir, chaque sentiment qui nous habite. Là, on peut les embrasser du regard et les laisser se dissoudre lentement. S’en défaire complètement, qu’il n’en reste qu’un souvenir blanc ne soulevant aucune émotion, simple valeur d’expérience.

L’âme se sent plus légère, et qu’elle choisisse ce corps qu’elle connait ou bien qu’elle préfère en investir un autre, moins las, elle pourra repartir, plus forte, mieux armée face aux coups du sort et aux aléas de ce monde où rien ne tourne rond.

La seule chose importante est d’oser.
Oser être.
Oser vivre.
Et rire de tout ce que l’on ne maîtrise. Et reprendre le chemin, si dur soit-il, si seul qu’on se sent envouter …

Avancer, même si la tempête se joue de tout d’un simple jet de dés pipés. C’est la Loi universelle, à laquelle tous se plient, la plupart sans s’en apercevoir. Facétieuse Tisseuse… les fils se font et se défont sous ses doigts agiles, en nouant certains par le poids d’un Serment.

Serrer les dents, serrer les poings, ne pas renoncer et avancer…

Toujours…

Chris referma son recueil sa plume et son encrier soigneusement le temps était pour lui de ce faire enlever par Morphée .......
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MessageSujet: entre cauchemar et dure réalité    Plutôt que de croupir en Guyenne pourquoi ne pas voyager ?  Icon_minitimeLun 24 Jan - 13:23

Perdu dans ses rêves, Chris dormait.
il ne s'était pas rendu compte que Figaro avait quitté leur couche.

Pour l'instant, il flottait dans un océan de douceur, passant d'une scène à l'autre :
Une Bretagne désertée reprenant vie et devenant gaie...
Une Duchesse charmante, charismatique et impliqué qui parcourait son territoire à la rencontre de ses habitants...
Une Bretagne baignée de soleil avec des dirigeants prêts à tout pour que tout le Peuple vive en harmonie selon ses activités et ses envies...
Ce même Peuple, uni et criant fièrement son attachement à son duché et à sa liberté et prêt à tout pour la défendre en oubliant les différences...
Une Eglise noble et conciliante, pleine d'abnégation, de compréhension et de compassion. Une Eglise suivant le Dogme à la lettre, toujours à l'écoute de ses ouailles et prenant le temps de s'occuper d'elles sans tenir compte de son rang...
Douce rêverie portée par les ailes de l'espoir, du respect et de la naïveté...

Soudain, le rêve s'assombrit !

Un discours, des légumes et des fruits pleuvant sur une place, des zombies agissant sans cohérence pour tenter d'arrêter la pluie...

Immergée dans son illusion, Chris commençait à s'agiter.

Dans son rêve, la jeune homme reconnût la Grand Place du Château, et vint le cauchemar...
La place fût envahie de fantômes qui s'exprimaient dans une langue inconnue pour lui .
Des fantômes hideux qui chuchotaient des iniquités à certains habitants. Toujours dprmant,Chris observait ce qui se passait...
Des habitants, visiblement envoûtés par les paroles des apparitions, se mirent à courir et plongèrent dans les trous sans fonds qui venaient de s'ouvrir...
Chris , tremblant d'effroi, se pencha sur l'une des failles et horrifié se rendit compte que les habitants "engloutis" étaient toujours vivants mais ayant perdu la mémoire, continuaient de vivre comme si de rien n'était ; devenant méchants et en proie au maléfice discouraient de tout et n'importe quoi : inventant ce qu'ils ne connaissaient pas, tirant des conclusions, calomniant...
Chris pensa alors que le Sans-Nom s'était emparé d'eux et se sentant aspirée par l'excavation qu'il observait, lutta de toutes des forces.

La jeune homme se réveilla brusquement, en sueur et criant

" - NON !!! EEEEEEDDDDDDD ! A MOIIIII ! J'VEUX PAS TOMBER LA !!!

C'est ainsi que s'éveillant brusquement, le front perlant de sueur froid! simple cauchemar mais qu'elle ne fut pas la surprise a son réveil plus de chien plus de sacoche et plus rien a manger l'horreur !!!

Chris venait de ce rendre compte qu'il avait été victime d'un racket en pleine nuit grrrrr ,quand soudain il entendit les jappements de son chien qui devait sans doute poursuivre le brigand .
le jeune homme ce toucha la tête et sentit une bosse derrière son crane sans doute l'avait ton assommer dans son sommeil .Pertacus était encore la heureusement ,Chris plia son baluchon ,attela son cheval puis s'élança à la poursuite de la voix de son chien qui de tout sur poursuivait le malfrat ...

Malheureusement le lâche avait déjà prit de l'avance Chris ne le rattrapera jamais peine perdu !

il s'arrêta un instant pour rappeler son chien qu'il fut tout heureux de le voir revenir ...

enfin tu es la heureux de te retrouver mon chien ,

Chris le caressa longuement ,mais bon le séjour commence mal en Bretagne !

tant pis maintenant qu'on est la on continue pis un jour sans manger c'est pas la fin du monde hein mon chien .on en a vu d'autres ensembles .....


Dernière édition par Chris le Lun 24 Jan - 21:11, édité 1 fois
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MessageSujet: peu avant minuit: Rieux était en vue !   Plutôt que de croupir en Guyenne pourquoi ne pas voyager ?  Icon_minitimeLun 24 Jan - 20:53

La nuit était froide, tout le monde était chez soi. Excepté une personne, qui, inconsciente de ses actes, marchait dans la nuit. Il devait être minuit moins le quart quand tel un somnambule arriva aux grilles de fer forgé de la frontière de la Bretagne il avançait, endormie, dans le froid polaire . Affamait vider de ses biens la Bretagne était enfin la devant lui ,un silence de plomb dans cette nuit d'hiver de l'an 1459 .

Les oiseaux se réveillèrent de ce bruit inhabituel à une heure si tardive de la nuit et commencèrent à piailler autour du jeune homme , mais pour lui , ce n'était à peine qu'un murmure du vent, tellement il était profondément endormie, ou a demi conscient !

il marcha jusqu'à ce qui semblait un petit lac, d'apparence profonde, une fine couche blanche le recouvrait. il s'avançait, toujours somnambule, de plus en plus près de l'eau. Dangereusement. Et pénétra dans une trou de la lace, un de ces trous où les pêcheurs tentaient l’hiver d’attraper quelques rares poissons. Le trou était à plusieurs brasses du rivage. il se réveilla et prit conscience qu'il était dans l'eau. L'eau glacée pénétrait son corps, qui se vidait petit à petit d'air. Ses muscles étaient engourdis par son sommeil et son réveil brutal n'arrangeait rien. avec ce froid polaire

il espérait de tout cœur que quelqu'un vienne le sauver car il était perdu si personne n'arrivait. il se débattit mais sentit ses forces l'abandonner.Quand soudain son cheval Pertacus s'approcha de lui ,il réussi a attrapait et s'accrocher a sa sangle qui le sauva d'une mort certaine .Figaro vint le lécher Chris frissonnant saisie sa couverture et s'emmitoufla .Je crachai de l'eau, toussotai et bégayai:

M...Merc...ci. Pertacus !

Je grelottais malgré la couverture dont je m'étais enveloppé mes lèvres devaient être bleues et je devais avoir piètre allure. une question s'imposa à mon esprit: comment étais-je arrivé ici, et pourquoi? Les grilles de fer forgé de la frontière closes fermées à cette heure avancée de la nuit.
il se poserait des questions plus tard, là, il avait juste envie d'être au chaud et de dormir.
J'essayais de rassembler mes souvenirs, mais je ne me souvenais pas de grand chose.Terrible attente, mêlée d'espoir, qui vous émeut l'âme jusqu'au plus profond de soi. Après tout ce temps!

Un pas. Puis deux. Et ainsi s’enchainent les foulées délicates du jeune homme . Telle un aventuriè vagabond , il ose. Piètre témérité, en somme : il suffit de ne jeter qu’un œil à ce qui l’entoure pour sourire de cette bravoure excentrique qui semble le guider. Car oui, somme toute, ce n’est qu’un jardin. Un jardin à l’allure immense, il est vrai, mais un jardin tout de même.

Son manteau de fourrure la protège de la bise glaciale. Enfoui sous sa capuche, c’est du monde extérieur tout entier dont il semble vouloir se protéger. Les allées sont recouvertes d’une fine couche de neige. Son pas, donc, s’y adapte, et c’est prudemment qu’il commence sa visite de Rieux .

il passe rapidement devant les cultures de fruits et légumes. La saison ne se prête pas aux récoltes, et rien de vivant ni de bon ne peut décemment se trouver digne d’y être observé. A son avis. Plus loin, il devine quelques plantes médicinales, résistantes, face au froid vivace de cette saison morte. Morte, oui. L'hiver et ses couleurs le réchauffe. Tandis que l’Automne … lui laisse un goût amer. Blanc ; de cette pureté qui fait mal aux yeux et dont la perfection brûle plutôt qu’elle ne soulage. Vide, parce-que l’on préfère alors la chaleur de l’âtre à la détresse de cette nature, dehors, qui se meurt en souffrance. La mort, oui, enveloppé
de beauté, pourtant, drapant la réalité d’un paradoxe déroutant. On a beau se dire que tout renaîtra, que cette beauté sera moins douloureuse, moins dérangeante au printemps, on ne peut pourtant pas s’empêcher d’éprouver, devant ce spectacle silencieux, un troublant embarras.

Au détour d’un buisson, une scène digne d’un grand spectacle s’offrit à son regard curieux. Une femme, lui tournant le dos, semblait converser avec une statue. Ses mots n’étaient qu’un bruissement aérien, et la jeune fille ne pouvait en saisir aucun. Tout cela était d’un mysticisme enchanteur. Retenant son souffle, il était captivé par cette apparition presque surnaturelle. Était-ce un rêve ? Cela pouvait-il être réel ? Tout paraissait tellement…chimérique. en vérité, il avait toujours cette exaspérante difficulté de distinguer le réel de l’irréel. Sans doute était-ce dû à cet attrait pour le mystère et l’énigme, qui l’amenait à s’imaginer que ce qu’il vivait recelait sans doute une autre vérité. Et alors… un autre souvenir s’imposa à son esprit.

puis soudain la jeune femme l'interpella : Demat

halte la qui va la je suis dame Gwanelle douanière de Rieux gardienne de ce village ! Je vous souhaite la bienvenue dans notre charmante ville de Rieux malheureusement Les frontières nord de Bretagne sont fermées depuis peu désormais et pourtant vous vous présentez à Rieux sans laissez-passer.

Bonsoir gente dame je suis Christophe je cherche a manger je suis a demi conscient j'ai subis une agression et piller de mes biens ...

houla oui je vois pauvre homme suivait moi au chaud je vais vous donnez de quoi manger , mais a une condition que vous déposez votre arme ,je vais devoir vous demandez de remplir quelques formulaires administratifs auparavant....

Merci je vous remercie de votre accueil ,mais pourrai je savoir ce que veux dire demat !

la jeune demoiselle pouffa de rire puis lui dit dans un grand ricanement ha ça c'est une coutume chez nous c'est bonjour messire .

ho merci alors je ne savais point ,si ça vous dérange pas j'aimerai bien me réchauffer prêt du feu de l'âtre je suis geler je suis tombé dans un trou dans le lac .

he ben vous en ratez pas une vous! il vous arrive tous les malheurs du monde vous êtes un porte poisse ...

je suis désolé dame !

allons allons reprenez vous messire !

c'est pas le moment de flancher .on va faire la paperasse ensemble du temps que je vous fait chauffer une bonne soupe maison ....

Chris remercia la bravoure de cette jeune femme :vraiment merci de votre accueil dame .

la nuit paraissait moins longue en compagnie de la douanière de Rieux ,mais bon pas gagné avec les frontières fermées hélas ......
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Chris
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MessageSujet: La forêt de Vannes   Plutôt que de croupir en Guyenne pourquoi ne pas voyager ?  Icon_minitimeMar 25 Jan - 0:04

Chris qui tombait de fatigue sombra dans un lourd sommeil au coin de l'âtre après la bonne soupe de Gwanelle qu'il ne pu revoir ! elle l'avait laisser s'endormir et reprendre des forces ,sans doute avait t'elle finit ça nuit de garde .Comme promit en attendant que sa demande de LP sois accorder .Il prit la route de Vannes ,par la forêt l'hiver se fait sentir , au coeur de l'immense cathédrale végétale grondent les ruisseaux qui se dégorgent des soupçons de neige.
Les oiseaux volent de branche en branche et s’embrassent du bout de leurs ailes , le chant du rossignol dépose sur la vie un air de gaité , cachés dans leur nid les merles sifflent, tous les oiseaux offrent leur doux refrain et au loin on entend le rire du printemps.
La nature entière est en éveil, elle s'habille de blanc tendre et de couleurs de l'arc en ciel pour faire naître une nouvelle vie , on croise les amants se promenant main dans la main , perdus dans leurs pensées ils cueillent le chant de la douce brise , qui , parfumée bouleverse les sens.
il n'avait pas toujours une grande forme et baissait souvent les bras en errant de gauche à droite sans savoir où aller.
A présent, l'effet de l'hiver lui ont redonné cette vivacité qu'était la sienne.
il décida de retrouver une cabane perchée dans le vieux chêne de cette belle forêt. en attendant son laissez passez !
Un dépoussiérage s'imposait , une odeur d'humidité et de moisi arrivait à ses narines , il entreprit d' enlever le calfeutrage et aérer tout ça , quelques restes de cupules de glands trainaient ça et là au sol, sans doute un écureuil ou un loir qui a prit ses aises dans le lieu , hop on y go pour un nettoyage en profondeur se dit il et se mit au boulot en sifflotant avec les oiseaux.

Tandis que la cabane retrouva un aspect un peu plus éloquant , le brun commença à y voir plus clair , il dépoussiérait encore quelques endroits lorsqu'il entendit une grosse voix héler , il resta un instant à écouter puis jeta à oeil à l'extérieur sans trop se montrer , fallait tout de même rester sur les défensives ,un homme d' une énorme stature se dressait au pied de l'arbre , intrigué Chris l'observait discrètement , il ne le connaissait pas ....... soudain un autre personnage sortit des fourrés , il semblait méfiant , mais le premier le salua d'une voix moins résonnante , le second s'approcha finalement de lui sans crainte et se donnèrent une poignée de main , Chris entendit alors le premier se présenter comme Chitoss....Chitoss ? ....Chitoss ! mais bien sûr , il n'entendait parler que de lui dans ces cris dans la forêt , donc il est bien arrivé à Vannes ....et l'autre se nomme .Gwezheneg mais bien sur ,
Rassurée Chris sortit alors de sa cabane tout en restant dans les hauteurs.

- Demat Messire , et bien quel raffut ici ,.vindiou que de monde ici , je suis Christophe M'ssieurs Chitoss et Gwezheneg et vous vous trouvez sous ma cabane , je viens de Guyenne !

Il ce repassait dans sa tête tout ce qu'il avait fait depuis son premier départ de Limoges puis une soudaine envie de liberté le menant jusqu'en Guyenne avant quelques semaines après de reprendre les routes du royaumes de France.

Demat messire! Vous en faite pas , chui pas méchant , je partais pour la chasse quand j'ai vu cette jolie cabane..Je me présente , Chitoss D'amour en fin de retour dans ma chere Bretagne...c'est vous qui avez construit ça messire?

bah nan messire je l'ai un peu dépoussièrer rien de plus . mais vous chassez quoi messire ?

l'homme n'avais pas compris ou était un peu dur de la feuille !

Chris trouva cet homme fort sympathique..

-Ben qu'importe qui s'est je l'embauche tout d'suite s'il veut m'en construire une pareiille...bon , je vais continuer ma route...au plaisir de vous revoir messire...en taverne peut-etre! Nous ferons plus ample conaissance! Kenavo!

tiens encore un mot nouveau Kenavo ben purée je vais mis perdre ici !

Chitoss s'éloigna quand il vit apparaitre le nouveau locataire des lieux....il rebroussa chemin..

-Bien l'bonjours ce messire et moi nous demandions qui pouvait bien avoir construit une propriété aussi magnifique....alors c'est vous?...eh ben bravo!!...Superbe!...

...bon ben je vais continuer mon chemin....y'a surement un ours qui m'attend quelque part....Kenavo!

roooo diantre qu'est ce donc ce Kenavo ? puis purée il y a des ours ici vindiouuuuuu faut que je fasse gaffe a Figaro le pauvre .....

pas eu le temps de voir encore une bécasse seulement voler ici ,tant furent telle parties vers d'autres lieux avec cette poudreuse qui a recouvert la Bretagne .......
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MessageSujet: a la recherche de dame fario    Plutôt que de croupir en Guyenne pourquoi ne pas voyager ?  Icon_minitimeMar 25 Jan - 11:21

Chris s'enfonçait lentement dans la forêt menant prudement sa monture a travers les fourrés de plus en plus épais. si possible non loin un ruisseau qu'il pourrait utiliser comme point d'eau et qui lui permettrait aussi de taquiner dame fario, cela lui changera des baies, des champignons et du gibier.

Il finit par tomber sur un magnifique petit ruisseau qui serpenté a travers la forêt de Vannes, en s'approchant le jeune l'homme il aperçut deux ombres furtives et rapides aller ce cacher sous des rochers. Cela le fît sourire, dame fario peuplé ce petit cours d'eau voilà un bonne nouvelle.

Il laissa là son cheval Pertacus brouter tranquillement et boire pendant qu'il fouillait les alentours a la recherche d'un endroit pour bivouaquer, enfin cacher derrière quelques hautes fougères pour servir de cachette
Parfait Chris n'hésita pas un seul instant et commença a nettoyer pour y installer ses affaires, un sac a dos et une peau de bête servant de couverture pour pas avoir les pieds dans la neige .

La matinée était bien avancé et Chris ce décida a couper une branche qui lui servirait de canne a pêche, un fil assez fin et un petit hameçon qu'il avait lui même forgé dans le temps, il ne manquait plus qu'un appât.
Une larve d'insecte quelconque qu'il trouva facilement dans un bois mort, il prépara tranquillement tout ça prenant soin de bien placer la larve sur l'hameçon pour la laisser suffisament gigoter. Puis a genoux avec grande discrétion il s'approcha du ruisseau en restant un peu éloigné de la berge et lentement il laissa couler son appât sous l'eau, que le courant guiderait tranquillement vers les caches potentielles de dame fario. Il ne restait plus cas espérer que ces dames avaient une légère faim. Patience et concentration maintenant.

pfff pendant ce temps la Figaro comme a son habitude lui sautait dessus !

tu as pas encore fini petit saligot tu vois pas a cause de toi je suis plein de neige maintenant allez assit toi et bouge plus patience tu aura ta part grrrrrr .

Une heure venait de s'écouler paisiblement toujours aucun signe de dame fario, soudain une légère sensation aux bouts des doigts de Chris, une touche!
Attendre encore quelques secondes qu'elle gobe bien l'appât, voilà la touche est plus franche vite un léger coup de poignet pour bien ferrer la truite.
Le combat s'engage elle saute hors de l'eau et essai de repartir sous les rochers dans son poste, il faut abréger le duel sous peine de rompre le fil ou la branche qui sert de canne. Chris tiens fermement la canne de sa main droite puis il s'approche cette fois-ci du bord de l'eau et tout en ramenant sa prise vers la berger, il attrape de la main gauche par les ouïes une belle truite.

Magnifique dame fario d'une taille correcte au vue de la taille du ruisseau, une belle robe jaunâtre tacheté de magnifiques points rouges. Le repas du midi est servit, Chris abrège les souffrances de se magnifique poisson, il lui offre une morte rapide, lui brisant la nuque en introduisant un doigt dans sa gueule et en faisant basculer d'un coup sec sa tête vers l'arrière. Respect ainsi de son adversaire. Avec un sourire et une faim de loup,il espérait en prendre d'autres ,mais hélas pour lui figaro ce mit a japper comme un fou en voyant la truite grrrr .

roooo mais c'est pas fini vindiou avec le vacarme que tu fou tu les as toutes faites partir grrrrr saligot on a plus cas rentrait maintenant c'est malin va !!!!!

Chris repart vers son arbre préparer un feu pour faire cuire sa truite et la déguster avec un grand plaisir. Bien installer dans son arbre, il termine sans en gâcher un seul morceau son poisson avant de s'allonger sur sa peau de bête pour attaquer un sieste réparatrice sous ce beau soleil et dans le calme de la forêt bercé par le chant des oiseaux.
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MessageSujet: a la recherche de Chris   Plutôt que de croupir en Guyenne pourquoi ne pas voyager ?  Icon_minitimeMar 25 Jan - 11:50

Un homme robuste grimaçant et grommelant parcourait la Forêt. Il hurlait depuis des heures un nom imprononçable pour lui.

Sieur ChristopheleColomb !!! Sieur Colombo !!! Sieur Colombin !!!!!!
Rhoooooo je me souviens plus de son nom a force de m'égosillait a celui la !
Mais pourquoi faut'il que je lui apporte un message ici, "trouvez le", elle m'a dit, pfff, trouvez le dans une forêt. Depuis l' temps que je lui cours après si ça continue, je vais le foutre dans un ruisseau son message, et dire que le gars est mort. Tiens oui, bonne idée, il est mort.

Et de se prendre les pieds dans les branchages, de tirer son cheval à bout de bras qui trouve sûrement ridicule de tourner depuis des heures dans cette fôret.

Sieur Christophus !!!!!
Il peut pas faire comme tout le monde rester tranquille dans une taverne, une auberge, même chez une pucelle j'aurai eu moins de mal à le retrouver...pffff...
Sieur Colombe!!!!

Paff une branche dans la tête.
Il se frottait la caboche lorsqu'il arriva à un ruisseau.

Sieur COLOMB !!!!!!!! HA VI C 'est ça Sieur Colomb ouh ouh !!!!

Il fît halte, son embonpoint le faisant souffrir, il soufflait comme un boeuf. Il décida de boire un coup et de manger un bout de viande séchée.

Chris dormait tranquillement dans le calme de la forêt seulement bercé par le chant des oiseaux et la danse des feuilles au rythme du petit vent. Il allait bientôt sombrer dans un profond sommeil quand il sursauta des cris brisant le calme paisible de la forêt. Il ouvrit les yeux et ce redressa trop vite heurtant de sa tête le plafond du creux de l'arbre.

Aie!! tonnerre de Brest mais qui peut bien faire ce raffut.

Il sortit de sa cachette et écouta attentivement la voix. Une voix qui hurlée son nom, enfin du moins qui essayé car la voix ne faisait qu'écorcher son nom. De plus l'homme a qui appartenait cette voix semblait pester sur sa mission a savoir retrouver Chris.

Sortant de derrière un tas de fougères, Chris aperçu l'homme non loin de lui et aussitôt il l'interpella.

C'est finit ce vacarme!! on peu pas ce reposer tranquillement même dans la forêt.

Vous me cherchez a priori, je suis ChristopheleColomb , que me voulez vous?.

Il observait attentivement l'homme restant méfiant car on est jamais assez prudent, sa main droit était posée sur la garde de son arme et il attendait impatiemment la réponse de l'inconnu.

Le messager sursaute comme s'il avait vu un fantôme.

Morte couille, j'ai cru jamais vous trouver. J'ai un message de la duchesse .

Il lui tend le parchemin. Et s'éponge le front.

Chris prend un air grave quand le messager lui tend la missive de la Duchesse . Il déplie le parchemin et effectivement il reconnait le sceau de la Duchesse, rapidement il lit son visage exprime une grande inquiétude au fur et a mesure qu'il découvre le message.

Une fois terminé, il observe le messager sans un mot semblant réfléchir sérieusement dans sa tête, cherchant ce qu'il y avait de mieux a faire sur l'instant. Puis soudain il s'adresse au messager de la Duchesse.

Bien, tu délivrera un message oral a la Duchesse La Renarde .
Ecoute bien surtout et retiens le par coeur!

"Mes sincères et profondes salutations Duchesse La Renarde, je ne peut partir sur le champ, mais renvoyez moi votre messager au plus vite pour me dire dans combien de temps vous escomptiez ma présence vous venir en aide."

Voilà, repose toi quelques heures et repart vite délivrer le message, j'attendrais ton retour le plus vite possible et au cas où je me tiendrais prés a partir.

Chris regardait avec insistance le messager, pour s'assurer que celui-ci avait bien tout retenu et attendre voir si il avait des questions ou des choses a demander.

Le messager le regarde d'un air ahuri. Il boit un coup pour se donner du courage pour répondre. C'est qu'il n'a pas l'air commode ce gars là.

Houla, vous plaisantez j'espère je vais pas me retaper la route et revenir, ça fait des jours que je vous cherche. Le message vous l'avez, faut pas me prendre pour un pigeon.

Le regard d'un air irrité puis en essayant d'être calme, Chris lui répond.

Je ne pense pas que la Duchesse aimerez savoir que vous refusiez de lui apporter un message de ma part, reste ici cette nuit et partez demain dés l'aube. Je vous offre le repas.

Fixe le messager droit dans les yeux, espérant l'avoir convaincu.

De toute façon, il devait rentrer chez lui. Il resta sans rien dire, mais on voyait que le pauvre homme avait mis son cerveau en marche et qu'il essayez de réfléchir.
Il n'avait pas trop le choix, et un repas ça l'intéressait.
Il s'essuya à nouveau du revers de la manche son front.

Je repars demain matin, merci pour l'invitation.

Ils avaient mangé sans grands mots, et le matin à l'aube il était reparti comme il était arrivé, en grommelant.

Chris passa la fin de la journée en compagnie du messager discutant de tout et de rien puis comme promis il lui offrir un repas copieux avant de le laisser sombrer dans un sommeil réparateur.

Quand a Chris impossible de dormir, il préféra s'allonger a même l'herbe fraîche pour regarder le ciel étoilé et écouter le concert offert par les hurlements des loups et le hululements des chouettes.

Ses pensées ce perdaient pensant a son son frère Sapajou et ce demandant au final pourquoi il était venu ici croupir a Vannes en attendant son laissez passez . Fatigué par ses sombres pensées et ses idées noires il finit par s'endormir, surement la conversation nocturne avec morphé lui portera conseil.
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MessageSujet: Rencontre avec la mairesse de Vannes    Plutôt que de croupir en Guyenne pourquoi ne pas voyager ?  Icon_minitimeMar 25 Jan - 13:27

Eloman se rendait a la foret comme chaque apres midi pour couper quelques steres de bois. Vetue simplement, c'etait pour elle l'occasion de se fondre dans la foule sans attirer l'attention. Son aigle, epiant sans cesse les alentours, se tenait fierment sur son epaule, mais changea vite de perchoir quand sa maitrèsse s'allongea pour faire sa sieste. Alors qu'elle dormait a poing ferme, elle entendit un cri stridant et elle se redressa pour mieux voir les environs, pres a lancer sa hache sur le rustre qui l'avait reveille, tandit que son aigle rejoignait fidelement son épaule .


Mais qui diantre peu bien hurler a l'heure de la sieste ??? Aucun respect pour le calme de la nature ma parole... il n'a pas intérêt a croiser mon chemin celui la...

Puisqu 'elle etait reveillèe, Eloman en profita pour se mettre a la coupe du bois. Son aigle quitta son epaule en vitesse quand le premier coup de hache fut donne. elle opta pour un support un peu moins gesticulant. elle s'affairait laborieusement a la coupe de son bois quand elle entendit un autre cri :

argh mais qui donc vient encore me reveillait pendant ma sieste pas possible ça pas moyen d'avoir un peu la paix ici !!!!!!


Rhooo mais ca suffit !! On ne s'entend meme plus coupe le bois dans cette foret. je vais me plaindre au maire si ca continue hein ??...

ho mais dites dont messire , c'est moi le maire.

Bah je vais me plaindre nah !!

Reprenant la coupe de son bois,

il vit un cheval passer si vite qu'il ne pu même pas la pauvre bète a lui rompre les cotes. La scène bien que brève lui etait apparu dans un grand bruit de sabots heurtant le sol dans une folle course. C'en etait trop, cette forêt devenait vraiment trop bruyante. Il rentra chez lui, énerve de s'etre vu gachè son apres midi de repos.
C'est décider, demain je met un panneau sur l'affichage municipal pour interdire tout bruit autre que des coups de haches dans cette foret.


Le lendemain matin, Chris arriva avec une pancarte qu'il planta au bord du chemin pénétrant dans la foret : et fit de même devant la pancarte municipale


Priere de laisser cette forêt dans l'état dans lequel vous l'avez trouver en arrivant :
PAISIBLE !!!!

rhoooo namèho pas moyen d'être tranquille ici quel bordel !

Eloman se promenait, comme a son habitude, dans le calme de la forêt enfin retrouvé. Quoi de plus beau que de se retrouver seule entourée par la pureté de la nature en ce début d'après midi, d'aller couper quelques stères de bois et de flâner dans les hautes herbes a la lisère de la foret ?

Après sa siestes tant appréciée dans ce cadre paradisiaque, la jeune mairesse décida de couper son bois avant de retourner travailler. elle arma un puissant coup de hache. La lame fendit sur l'arbre avec un puissance a déculotter de celui qui se prétendait Roy de France. Au dernier moment, il appercu un message gravé dans l'écorce.

- Je peux pas couper ça... ça va leur fendre le cœur...

arf qui a mit ce panneau dans ma forêt ?

Eloman furieuse ce mit a la recherche de qui l'avait ainsi offusquée de ses biens ..

Son aigle fièrement percher sur son épaule ,elle cherchait qui était donc ce malotru grrrrr marmonat 'elle !!!!
Une ombre s’avança dans la foret vannetaise, elle sortit un petit canif et commença à graver quelque chose sur un arbre. Une fois son travail terminé elle regarda sont ouvrage et l’embrassa .

Regarda le jeune homme les yeux remplit de larme et de colère, regarda le poignard dans sa main elle eu un soupire le méprisa de son regard noir.

Qu'est ce que j'ai fais ?

Eh bien figure toi que moi aussi j'habite a Vannes et tout les jours je me promene ici

Je.. je.. suis .. pardonne-moi..Bonjour je suis Christophe j'habite une cabane abandonnée dans les bois ..

la voix tremblante de la femme et puis dit dans un murmure

Demat je suis Eloman la mairesse de Vannes c'est vous qui avez avait mit ces panneaux devant notre forêt ?

foudroya du regard Chris dit-elle d'un souffle lourd. Elle s'éloigna de quelques pas et se recroquevilla sur elle même en cachant ses sanglots. Elle croisa les yeux luisant du jeune homme .

Mais que fais-tu... souffla-t-elle, transit regarda le couteau d'un air stupéfait et puis le lâcha subitement par terre comme si l'arme venait de lui brûler la main. Elle regarda Christophe douloureusement avant de reprendre ses esprits.

pardonne-moi.. je ne savais pas que... que tu étais.. qui tu étais ,vous étiez la mairesse du village !!!

D'un geste vif et calculer , elle brandit son poignard sur la gorge du jeune homme . Ne voyant pas très clair le visage de la femme à cause des rayons du soleil lui tapait dans les yeux, elle dit sèchement à la personne.

Qui êtes-vous? Que faites-vous ici!Chris regarda la louve qui n'avait même pas dédaigner à morde l'intrus. Elle perçue que l'animal était très calme.

Eh bah ma belle c'est comme sa qu'on reçoit les gens ici on t'as jamais appris a pas mordre les gens !!

Elle sourit au jeune brun qui la reconnue enfin en effet elle était l'une des peu de personne a qui elle montrait son aigle .Elle carressa l'animal.

Tu sais très bien que tu ne dois faire aucun mal, à qui conque! siffla-t-elle aux oreilles de Chris

je m'excuse dame Eloman .je suis désolé pardon d'avoir réagis de la sorte...

oui j'accepte tes excuses...façon je m'en vais vannes c'est fini pour moi ... kenavo !cria-t-elle,

ahurie Chris en essayant de la rejoindre sans trébucher.

Entendit Eloman et lui répondit

Prend soin de toi et de ta louve !!!

Puis elle disparue derriere les branches des grands arbres de la foret !

Ma louve vindiou elle hallucine elle aussi .....




Dernière édition par Chris le Mar 25 Jan - 19:50, édité 1 fois
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MessageSujet: petite sortie a la rencontre de dame bécasse .   Plutôt que de croupir en Guyenne pourquoi ne pas voyager ?  Icon_minitimeMar 25 Jan - 19:07

Chris en ce bel après -midi d'hiver remis de ses émotions diverses ! ce décida enfin a rechercher la belle mordorée ....

prenant avec lui son arc et ses flèches Figaro ne le lachait pas un instant du regard ce doutant que son maître été enfin décider pour une partie de chasse .

alors on y va je vois que tu te doute bien ou en est partie la fada tu es tout foufoulliou la héhé

Figaro ne ce pas priez , en pleine fougère c'est à peine si on arrivait a le distinguer le bougre heureusement qu'il a une couleur blanche et ça clochette autour du cou !

a peine 200 mètres parcouru que voila la clochette c'était tût , arf plus cas partir a ça recherche maintenant .Chris a son instinct ce souvenant des derniers tintement de la clochette ce dirigea d'un pas léger en direction de son chien .puis a une dizaines de pas la clochette repris son ,la belle avait du bouger et cassée l'arrêt du chien !
Figaro coulait d'un pas de félin pour pas la faire voler avant que j'arrive .Chris contourna son chien pour la prendre a revers armé de son arc et sa flèche ,puis soudain fla fla fla la belle s'envola aucun doute une belle mordorée , arf mais partie trop loin ,encore une vieille sorcière sans aucun doute .té té té Figaro vient la Chris rappela son chien en ayant repèrer la direction de la belle .

pas le temps que le chien revienne qu'a nouveau la clochette c'était tût une nouvelle fois , patient Chris chercha une éclaircie ou pouvait bien cette fois s'envoler la belle afin de l'ajuster avec son arc .
le chien avait compris que son maître été tout près de lui il bougea ,puis dans un grand fracas d'ailes la belle décolla !
Chris la visa et en éclair la belle catapultât toucher en plein vol , tomba dans de haute fougères ,mais figaro ce mit en chasse et la retrouva facilement et ce fit pas prier de la rapporter a son maître ..

Merci mon chien très beau travail allez donne donne .

Chris le caressa longuement ,la déposa en lissant ses plumes magnifique dans sa besace ..

reste a retrouvez la première qui devait être dans une remise sans aucun doute !
le chien reprit ça quête puis de nouveau la clochette ce faisait de moins en moins entendre ,le chien coulait la belle roublarde qui piétait sans aucun doute devant lui ,puis soudain arrêt plus aucun bruit un silence de marbre
en grand moment d'émotion parcourut Chris ou allez t'elle décollait cette fois si ! le jeune brun contourna le chien la belle ne bougeait point ,une clairière sur le flanc gauche de la remise sans aucun doute elle allait chercher a s'envoler par la .Chris prêt a l'ajuster attendit un long moment la tension de son arc a son maximun soudain dans un grand fracas de branche Figaro bondit la belle décolla surprise en chandelle ,Chris eu tout le temps de l'ajustait en lachant sa flèche elle tomba brûtalement . toucher en plein en vol .

Figaro la rapporta fièrement a son maître qui le caressait longuement ..

.allez mon chien on va rentrait on verra demain il doit y en avoir d'autres !

sans aucun doute cette Bretagne n'était a n'en pas douter le paradis du bécassier on lui avait pas menti ......[img][/img][img]Plutôt que de croupir en Guyenne pourquoi ne pas voyager ?  Pointeretbecasse [/img]
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MessageSujet: une nuit sous la lune !   Plutôt que de croupir en Guyenne pourquoi ne pas voyager ?  Icon_minitimeMer 26 Jan - 0:36

Quittant la taverne et voulant profiter de la nuit qui se lève ,il traversa le village pour se rendre dans la forêt , retrouver sa cabane , s'isoler pour méditer , besoin de solitude après les émotions fortes de la journée.

Les premières lueurs de pénombre à l'horizon , les premières chauves-souris sortaient du clocher , Chris traverse le village encore silencieux , au loin un meuglement de vache , puis un coq qui se met à chanter , les merles sautillent et volètent en piaillant , quelques rares personnes s'entrecroisent têtes baissées portant des seaux où de grands paniers , de la fumée se dégage de quelques cheminées et une odeur de pain bien cuit se répand dans les rues .


ile pénétra dans la forêt qui s'éveille, elle respire les parfums de l'aurore ,
il erre dans la profondeur des sous-bois et au hasard des errances hume l'essence ennivrante et mystérieuse, il ouvre son coeur et se laisse envahir de l'atmosphère magique de cette forêt extraordinaire.

il se laisse entrainer dans des chemins aux ombres évanescentes , perdu dans la végétation il parcourt les futaies et dévoile des mystères au fur et à mesure de son avancé.
Les grands troncs dénudés lui racontent leurs histoires , son regard se perd dans les sommets et dans leurs entrelacements apparait le ciel .
Un petit quelque chose a changé le fond de l'air , un frémissement juste perceptible , mais assez marqué pour que les oiseaux s'émoustillent , concerts et jeux , parades amoureuses et construction des nids.
Les premiers rayons de la lune jouent avec la brume à travers les arbres ,dévoilant des visions paradisiaques de mondes magiques .
Du haut d’une branche assez basse une chouette des bois regarde en se demandant sûrement ce qu’un tel intrus peut faire sur son territoire.
De nuit qui naît, il s'irrigue les veines, ses pieds geler foulant la mousse l rendent serein.

Une douceur offerte aux habitants discrets de cette cathédrale végétale
qui le suivent du regard à l'abri des grands cyprès, une biche saute d'une futaie et disparait avec grâce et légèreté, après quelques kilomètres parcourus au hasard il entend le doux clapotis du ruisseau , sa cabane est tout prêt ,il s'avance dans le bruissement assourdi des feulles qu'il effleure , ses doigts effilés en caressent les troncs d'argent , le doux clapotis du ruiseau lui parvint , sa cabane n'est plus très loin , il s'avançe sinieuse sous les hautes frondaisons .
Près du ruisseau où s'éveillent les fragrances enivrantes de toutes les fleurs endormies , une pierre enchassée se prête à lui , il y dépose sa cape et s'assoit , la nuit étend sur lui ses rayons réfractaires , il s'offre impudique à cette douce lumière qui irise sa chevelure brune de lueurs aurifères , dans son baluchon il sortit sa fourrure , l'air vibre d'un millier de murmures qui résonnent harmonieusement sous le toit des ramures , dans une pensée profonde , une pensée aussi pour tout ceux qui sont partis guerroyer , priant Aristote qu'il veille sur eux et qu'ils reviennent tous sain et sauf. puis soudain dans cette nuit les cris hurlant des loups !
Le temps de rebroussait chemin et de prendre ses quartiers dans sa cabane de fortune a l'abris des loups et des ours .

Morphée était déjà la dans ses songes serait- ce une nuit calme ou vampirique avec tout ces bruits de la nuit !!!!
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MessageSujet: Re: Plutôt que de croupir en Guyenne pourquoi ne pas voyager ?    Plutôt que de croupir en Guyenne pourquoi ne pas voyager ?  Icon_minitimeMer 26 Jan - 11:19

Des jours passèrent et le pauvre bougre de messager revenait dans cette foutue forêt.
Et il hurla encore à l'homme des bois.

Sieur Chris !!! Sieur Chris !!! Sieur Christopheeeeeee!!!!!!

Mais cette fois il le trouva vite. Il dormait juste à 3 pas et cela ce voyait que ses cris l'avait fait bondir.
Il s'épongea le front, et le salua.

Je suis revenu en toute hâte, j'ai le message de la Duchesse, parce qu'elle est sur un lit malade... Je ne sais pas mon gars si elle vie encore au moment où je vous parle, mais elle tenait tellement pour le message d'avant, alors je suis revenue quand même.

tantôt flânant, tantôt chassant, tantôt pêchant puis lors d'une belle après-midi bien calme, il c'était assoupi de nouveau dans le creux de cet arbre pour faire une bonne sieste.

Il avait presque quitté ce monde pour aller bavarder avec Morphé qu'une voix hurlante écorchant son nom retentit dans les alentours, une voix qu'il avait déjà entendu il y a plusieurs jours. Cela le fît sursauter et une fois de plus en ce levant trop vite il heurta le plafond avec son crâne.

Aieeeeeee!! tonnerre de Brest mais je m'y ferais jamais.

Puis l'homme apparu sortant de l'amas de fougères, c'était le même messager que la dernière fois mais son visage été fatigué, sévère et inquiet et du coup Chris le laissa parler en écoutant attentivement.

Je suis revenu en toute hâte, j'ai le message de la Duchesse, parce qu'elle est sur un lit en face de la mort... Je ne sais pas ,je ne sais plus .

A peine avait-il finit de parler que Chris tomba genoux a terre, son visage été pâle et son coeur serré dans sa poitrine, des malheurs il en avait connu mais celui-là le frappa plus durement comme si on venait de lui enfoncer un poignard dans le coeur.

La duchesse tu es sur morte -couille !!!!!!!!

La colère, la déception ou l'inquiétude, il ne savait pas mais il ce remit bien vite debout sur ses jambes, pris ses quelques affaires et enfourcha son cheval avant de ce retourner vers le messager.

elle m'a juste dit que vous pouviez circuler librement puisque vous faites partie du Ponant la GUYENNE ....

Jamais! tu m'entend jamais elle ne partira avant que je puisse la voir.

Il fît une pose,

Vous avez encore des petites choses à manger?

Je part sur le champ, mange mes provisions qui sont là et rentre tranquillement chez toi ensuite mon ami.

Adieu!

Chris frappa fort les flancs de son cheval et s'adressa a lui a haute voix.

Galope, Galope comme jamais tu ne la fais brave bête, aucun repos pour nous trois avant Vannes !

Yaaaahhhhhhhhh!!!

Ils disparurent rapidement dans la forêt laissant là le messager et prenant la route de Vannes

réfléchissant déjà aux plantes médicinale qu'il lui faudrait si la duchesse est mal en point lui le médicastre .

l'avait on empoisonnée après qu'il eu passait une partie de la soirée avec elle dans sa taverne ?

pleins de questions revinrent dans sa tête pourquoi elle qui avait l'air si brave et calme !

qu'Aristote la garde en vie avant que j'arrive ........
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MessageSujet: L'empoisonnement de la Duchesse de Bretagne .   Plutôt que de croupir en Guyenne pourquoi ne pas voyager ?  Icon_minitimeMer 26 Jan - 21:23

Chris arriva au galop à Vannes espèrent la voir dans sa taverne ? mais hélas la taverne était close et les volets fermés !
De de pas il ce rendit à la grande place celle du marché de Vannes en espèrent trouvé quelqu'un qui puisse lui indiquer ou elle ce trouvait .

arf l'avait ton mener au chateau de Rennes grrr c'est a une plombe d'ici !

puis soudain un homme s'approcha de lui !

Halte la messire demat je suis le douanier de Vannes ou allez vous comme ceci vous êtes pas au courant que nos frontières sont fermées !

Bonjour messire je suis Christophe je viens de la Guyenne ,si si je suis au courant pour vos frontières mais la guyenne fait partie du ponant messire ! mais j'ai plus urgent a faire je suis a la recherche de votre Duchesse ! un messager me la dit souffrante ou pire mourante je suis médicastre elle a peu être besoin de soins ! pouvez vous m'aidez a la rejoindre ?

ho désolé messire je ne savais point je suis le douanier Efenwel . Biensur que je sais ou est notre Duchesse de ce pas je prend mon cheval et suivez moi ! mais que personne nous suivent c'est confidentiel la ou nous l'avons transportés .

Bien allons y ne perdons pas de temps a papoter allez filons .

l'homme enfourcha son cheval et prit le galop vers la sortie du village ,Chris le suivait de près ,puis soudain plus rien que des arbres et une forêt dense .

mais ou me menez vous comme ça ,il y a aucune habitations ici. .

lui crira t'il.

Chut jeune homme suivait moi et faite moi confiance enfin !

puis soudain au fin fond du bois une forme de bâtisse apparut a sa vue ! vindiouuuu un couvent ici ben il est bien caché celui la pfiouuuu ....

a peine le pieds quitté de l'étrier que deux hommes imposants ce mirent en travers de leur chemin ...

rooo bougre de porc tu m'as pas reconnu c'est moi Efenwel ! tu pue encore l'hydromel toi pouah allez laisse nous passez et monte bien la garde derrière nous personne d'autre doit franchir ce pas de porte tu as bien compris espèce de gros plein de soupe !

arf Chris malgré l'urgence qui ce faisait sentir ne pu s'empêcher de ricanner .

une grande porte massive en être fermée la demeure du couvent , son compagnon de route toca a la porte !

puis une soeur vint ouvrir la porte du couvent .

Demat messieurs je suis Soeur josse -pine de la fougère . en quoi puis je vous être utile .

Bonjour ma soeur en fait je suis Christophe je suis médicastre , on m'a dit par un messager que la duchesse me réclamait souffrante ou agonisante ?

Ho oui mon fils elle va pas bien du tout venez suivez moi effectivement elle est en grand danger ,on c'est plus quoi faire pour la soignée

Chris suivi la soeur dans ce grand couloir immense avec de belle baie vitrée , puis croisa plusieurs nones qui ce détournaient de son regard ...

entrée messire voila nous y sommes elle est la .

La jeune femme avait mal, trop mal...trop de douleur trop de larme coincer trop de peur remonter a la surface tel un nuage noir dans le ciel, de Vannes seule, sans personne, mais voulait-elle vraiment de l'aide ? posent sa tête contre coussin de fortune , enfin depuis longtemps ses larmes coula doucement une à une, laissent sortir la ou personne ne voulait la voir, sa douleur, sa peur... ses peurs. Forte ? bonne vivante,Lallie se montrait ainsi devant les gens quel aimait pour les protéger surement, parce que dans sa tête sonnait toujours les mots Bretons, heureuse, de cet mort si douloureuse, une voix l'appelait. La jeune femme connaissait que trop bien cette voix, celle de celui qui avait toujours écouter ses peurs, ouvert ses bras, penser ses malheur, mais Chris arriverait aujourd'hui sortir Lallie de se trou noir, si profond et sombre ?

Ch ,chri .Chriss je...j'ai...mal...

Tremblante, souffrance, morte de froid, à présent a répondre, à rire à soutenir, la jeune femme ne dit plus mot, ferment les yeux, tremblante prêt de lui, les nerfs, la douleur tout lâchait et sortait de son corps. Elle aurait voulut criée mais aucune mot, aucun son ne sortait pourtant...rien le vide, comme son coeur, le vide et le néant.

Chris commença a l'examiné fièvre intense ,langue bleutée , pas de salive ,les yeux vitreux le visage livide aucun doute possible c'était bien un empoisonnement qu'elle fut victime ...

Je...je...j'ai froid...si on...une tisane

Chris posa ses doigts sur sa bouche afin qu'elle économise ses forces .

Ma soeur avait vous une réserve de plante médicinale ?



oui oui nous avons ça dites moi ce dont vous avez besoin je dépècherai soeur la blonde vous cherchez ce qu'il vous faut .

bien déjà il me faudrait de la glace et des langes pour refroidir les voies centrales au plus vite ! si vous avez de quoi écrire je vais vous faire la liste de ce qu'il me faut !


Soeur Louisette vite de quoi écrire parchemin encre et plume c'est urgent .

bien du temps Efenwels j'ai besoin de toi fonce au marché et tu me ramène un poisson torpille au plus vite et le plus frais possible allez zou .....

l'homme fila au pas de course ...

ou puis je m'installer ma soeur?

Voila ici mon fils ,voici le papier et la plume l'encre arrive fait moi vite la liste !

Chris commença a écrire huile , poix marine, suif de bélier, 1 livre de chaque ; poix grecque, 3 livres ; ammoniaque , galban , encens , opium , sérapin, térébenthine , 5 onces de chaque. Il ajoute 3 onces de cire en été, 2 onces de mastic en hiver et du chardon en poudre de décoction .

voila ma soeur et surtout pas de lait de vache !

Chris demanda qu'on lui apporte la glace et les langes soeur Louisette lui donna dans un sceau .Soeur Josse - pine scrutait tout ces faits et gestes huhu !le brun commença par enlevé les couvertures qui la couvrait puis plaça une lange entre ses cuisses et y déposa de la glace en la laissant découverte ! pour faire tomber la fièvre par les voies centrale de son corps .

mais elle va prendre froid ainsi vous êtes fou !

Mais non vous inquiétez pas ça va faire tomber la fièvre ma soeur .

soeur la blonde revint avec toute les plantes et le charbon rester plus cas mélanger le tout quand soudain soeur Louisette lui demanda :

heu je suis curieuse mais a quoi sert le charbon messire ?

ben voyez vous le charbon protège le corps humain en cas d'empoisonnement et l'organisme et la flore intestinale .

voila la fiole était prête plus cas lui faire boire à présent !

vous avez l'air bien sur de vous mon fils mais avec tout ceci va t'elle supportait ou trépasser ?

Nan nan elle va reprendre vie vous inquiètez pas !

il la releva et lui fit boire deux bonne gorgées qu'elle toussauta presque a le recracher reste plus cas attendre a présent le poisson torpille !

Mais pour quoi faire un poisson je sais plus quoi mon fils ?

ben ma soeur le poisson torpille était utilisé par les romains comme traitement anti-douleur. C'est la première application connue de l'électrothérapie puisque ce poisson peut produire des chocs électriques de 100 à 150 volts.

d'ailleurs le douanier était arrivée avec ce fameux poisson - torpille , Chris prit deux langes pour le saisir pour ne pas s'électrocutais et le posa dans la region du coeur de la duchesse ce qui la fit bondir de son lit ! mais pas encore assez suffisant une nouvelle secousse la fit reprendre vie définitivment !

des cris de soulagement ce firent entendre dans la pièce les soeurs qui ce serraient dans les bras ! Chris esquissa un léger sourire en voyant la duchesse reprendre vie !

Il prit la main de Lallie vous êtes sauvez ,vous l'avez échappée belle cette fois si

Soeur Josse -pine ne pu s'empecher de serrer Chris dans ses bras ,mon fils que le très haut vous garde sans vous notre duchesse aurait sans doute trépasser vous avez un don

Mains non ma soeur c'est juste la médecine qui oeuvre en moi j'ai aucun talent .

la duchesse le regarda puis dans un leger murmure lui dit

que le très haut vous garde ,vous m'avez sauvée la vie puis je vous embrassez Chris ?

Chris s'approcha elle le serra dans ses bras et lui baisa les joues et le remercia grandement en lui disant vous êtes chez vous si vous le désirez messire Colomb . Il la remercia et lui dit .

je verrai bien dame Lallie en attendant pensait a votre santé et restée sur vos gardes sans doute vous avez été victime d'une âme malvaillante de la bande a Zigo
pensais a prendre du charbon 3 fois par jours et ceci pendant 5 jours et surtout pas de lait de Vache !


Chris déclina l'offre faite mais au moins pour une fois il eu l'occasion de voir une duchesse et de la sauvée . le temps était venu pour lui de continuez son chemin sous les applaudissements des gardes et des soeurs qui lui criaient merci tout en le saluant .....

Il était prostré, ne pouvant à peine bouger, toujours en proie à cette crise si intense.

Le son de la voix de cette voix , lui parvenait, lointain, mais il s’y accrochait, forçant à chaque instant son esprit à rassembler les morceaux épars de sa conscience.

Il avait toujours su sentir la présence des lieux sacrés, d’ailleurs il y avait trouvé souvent refuge, c’était une seconde nature pour lui, une part de lui vivait quelque part dans l’autre monde, et cela lui donnait la chance de voir et percevoir, ce qui était invisible aux autres ; et de séjourner en ces lieux sans craindre un quelconque péril......


Un long et triste hurlement se fit entendre,
Son chien se tenait assis dominant Chris de sa haute stature hurlant le museau pointé vers le ciel.


OOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOWWWWWWWWWWHHHHHH !...............


Chris redoubla d’efforts en entendant cet appel lointain, et, de prostré au sol, il réussit enfin à s’assoir dos à l’abri, paniqué de ne voir que l’obscurité… cependant, l’appel des ténèbres le hantait toujours revenant sans cesse à la charge…


Sha ...... A ............… … … … tes… mains….



Il soupira profondément, le visage grimaçant, et pointant avec difficulté la tète de loup de son bâton .
Il se tut épuisé par cette lutte et resta immobile…
Ces quelques mots,si faiblement prononcés,représentaient à eux seuls toute la confiance et l'espoir.Soudain,il lui sembla apercevoir une ombre derrière un taillis frémissant et entendre des voix,il redouta que quelqu'un ne vienne,
mais,prê,concentré,il n'y porta guere atention.

Dans sa besace,il prit son écorce de chêne à la forme creuse et la remplit de l'eau de la fontaine,puis,il ajouta des branches dans le feu tout en regardant les flammes qui redoublaient de vivacité,se tordant et s'étirant en jetant des flamèches.

Agenouillé près du feu ,dans l'éclat rouge et or du foyer,il se sentait lui même une flamme brûlante...
De la terre,il sentait monter en lui une chaleur et une force qui se répandaient dans tout son corps...
Malgré l'absence de couleur de ses yeux, il la regardait avec cette intensité si particulière qu'il avait parfois...
Cette lumière intérieure qui le troublait,le touchait si profondément...
Un gémissement sourd monta en lui,devenant progressivement grondement issu du plus profond de ses entrailles pour éclater enfin en un cri terrible qui se répéta à l'infini se cognant contre chaque tronc des arbres majestueux de la forêt.




"Je viens te chercher mon amour..."

Puis,ce fut le silence...
Un long silence durant lequel une nuit profonde envahit son ciel...


Dernière édition par Chris le Jeu 27 Jan - 18:54, édité 1 fois
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MessageSujet: sur la route de Rohan .   Plutôt que de croupir en Guyenne pourquoi ne pas voyager ?  Icon_minitimeMer 26 Jan - 23:40

Le ciel était grisâtre et le vent avait décidé de glacer tous les impétueux qui osaient mettre un pied dehors. Pourtant ce soir la, un cheval blanc avançait avec peine, portant un cavalier épuisé. Le cheval était un grand percheron, rare dans cet endroit, il semblait avoir parcouru beaucoup de chemin et heureusement pour lui, il ne lui en restait quasiment plus à faire. Le cavalier était un homme, brun et grand, il semblait aussi harassé que sa monture, un long trajet solitaire l'avait épuisé.

Il passa à côté d'un homme qui semblait avoir beaucoup de mal à marcher, il était vieux et était plié en deux par l'âge. Chris s'arrêta à côté de lui et lui tendit une miche de pain et des herbes. Il n'avais plus grand chose d'autre et il comptait garder ses écus .

"Tenez mon brave, ces herbes calment les douleurs, j'ai l'impression que vous en avez bien besoin. Faite attention en rentrant chez vous."

Il lui fit un grand sourire mais dans ses yeux se reflétaient la peine de ne pouvoir faire plus. Il continua donc son chemin jusqu'à la forêt de Rohan , tout de même content de retrouver un peu de repos , il rejoignait des amis de , qui composaient un clan. Il descendit de sa monture difficilement, il avait même fini par dormir dessus, son percheron était un cheval extrêmement résistant et avais tenu tout le trajet. Avant il enleva la selle de son animal pour que ce dernier puisse s'allonger, ce qu'il fit quasiment immédiatement. Pertacus était son nom, Chris l'avais appelé comme ça car le percheron était imposant et calme, imperturbable, mais en ce moment il devait se reposer. Chris sorti du grain d'une sacoche et la donna à son animal. Il prit ensuite la scelle avec les sacoches et la mis sur son épaule, son long manteau de voyage cachait tout ce qu'il portait sur lui et qui au final rajoutait du poids. Il se tourna vers son chien qui le suivait depuis la Guyenne .Un vent du nord soufflait en cette froide journée de janvier sur le village de Rohan. Un vent glacial qui traverse les vêtements et qui vous transperce le corps comme une multitude de lames acérées. Le ciel était gris et on ne pouvait pas compter sur l’astre du jour pour réchauffer le village et les corps, tant le manteau nuageux était épais. Cette fois l’hiver était bien arrivé et apparemment, il tenait à le faire savoir. Tête baissée, dans l’espoir de se protéger le plus possible des rafales sur son visage déjà rougit par le froid,Mais rien ne servait de tendre l'oreille, ou de chercher du regard, cela revenait a tâtonner dans l'obscurité d'une réalité faussée par un esprit troublé. Certains jours étaient plus faciles que d'autres, même si l'absence était pesante , lourde, et invivable. Comment en aurait il pu être autrement ?
Le nez dans le vent, l'esprit dans des souvenirs vaseux,La nuit est tombée, chaque être humain est enveloppé par l’ombre que projette le ciel,Les journées les plus froides qu’il est connu en Bretagne.Les yeux encore embués, faisant appel à tout son neurone pour remettre en place les évènements de cette journée. il déposa sa large fourrure a même le sol geler mort de fatigue ,ce soir pas d'étoile a voir juste Morphé qui l'avait emportée dans ses songes au près de son chien coucher contre son maître .....
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MessageSujet: Tel une princesse ou une diablesse dans ses rêves ou cauchemar !   Plutôt que de croupir en Guyenne pourquoi ne pas voyager ?  Icon_minitimeJeu 27 Jan - 18:27

Un froid glacial s'était répandu sur la forêt à mesure que la matinée s'était écoulée.
Chris épuisé par ces derniers évenements tremblait de tous ses membres, il se leva péniblement et se couvrant de sa longue cape de laine.Il nous faut quitter ce lieu au plus vite et rejoindre la route de Rohan.Prenant la route de Rohan, peu à peu il vie le paysage changer, douces collines, couvertes d’une végétation superbe encore en cette fin d’Hiver ; et ce ne sont pas les moments plus rudes, de marche sous cette pluie fine qui firent vaciller la flamme dans son cœur, bien au contraire, chaque pas qu’il faisait le rapprochait de l’instant qui le verrait enfin heureux.Il fit étape avant Rohan, non loin du lac de Paimpont.
La forêt dans laquelle il s’était enfoncé l' émerveillait, il montait un petit abri de fortune, et profita des couleurs pastel du magnifique coucher de soleil sur des arbres centenaires aux formes étranges tout en allumant un bon feu. Regardant ces châtaigniers qui bordent le chemin comme ils sont gros, noueux et tordus !

ah la Bretagne.

Il pouffa de rire en sentant la truffe de Figaro la bave aux lèvres au point d’en avoir les jointures blanches, et le serrant contre lui, il l’emmena près du feu qui crépitait laissant monter une colonne d’étincelles tourbillonnantes vers la voute étoilée.

Pour se faire pardonner, il sortit un petit os de sa besace et lui offrit d' un air enjoué, car il savait combien il aimait cela.

Le feu embrasait la petite clairière,rivalisant avec les teintes flamboyantes qui innondaient le ciel crépusculaire.

Chris ,soupirant de bonheur,se serra contre son chien ...

Il avait emprunté un sentier longeant le miroitement du lac où se reflétaient des arbres géants,gardiens de ces lieus enchanteurs.

Les flammes dansantes donnaient une lumière au travers de laquelle se détachaient ces silhouettes silencieuses dans l'éternité obscure de la fôret;
C'était comme l'hallucinante vision d'un monde oublié...

Dans ce silence empli de mystère,la mélodie de la forêt était une pulsation de vie.
Les notes éclataient,hautes et légères...

Chris se laissa porter par ces vibrations joyeuses,mêlant le sentiment de fascination en son coeur.

Des kyrielles de lucioles scintillaient autour des troncs noueux...
il ouvrait de grands yeux,émerveillé de ce spectacle,ennivré des parfums de la nuit.

Il lui semblait même entendre,entremêlés à la mélodie ,des murmures étranges et des petits rires cristallins s'élevant des collines proches.

Son esprit vagabondait au milieu des lutins taquins,des farfadets malins et des majestueuses fées qui semblaient cachés derriere chaque pierre,chaque souche autour .
Il était assis depuis quelques minutes, se désaltérant de sa gourde fraîche.Le lieu était magnifique, inspirait le respect, respirait le mystère…
Lentement le jour avait décliné,teintant la fôret d'or et de mauve;Peu à peu les sombres ombres des arbres géants s'étaient étirées,prenant possession des lieux.
L'âme mystérieuse les voix des loups prient le dessus ou celle des chouettes dans cette nuit ,puis des bruits souvent inconnu ou incompréhensible pour lui ....

Un fin rayon de lune éclairait son eau en milliers d'éclats d'argent...

Son coeur accéléra,c'était comme un affolement de rêve troublé...
Des lucioles voletaient scintillantes,autour.Les étoiles semblaient être tombées du ciel pour une danse d'amour dans l'eau...
C'était un spectacle fascinant...
Un silence total avait enveloppé l'endroit de sa cape solennelle!
Apres un moment qui sembla être une éternité, durant lequel ils s’était plongé dans une douce contemplation.étalant sa magnifique fourrure a même le sol ,il si allongea dessus en s'enveloppant avec son fidèle chien .
Ensuite, il démarra avec peine un foyer car les bois étaient très humides en cette saison. Il partagea alors un repas frugal, composé de viande et de fruits séchés qu’ils avaient achetés sur le marché de Rohan en prévision de cette longue route.

Comme souvent, avant de s’endormir, il joua face au foyer laissant s’échapper de grosse flamme un air doux et envoutant.
Etrangement, ce soir là, la mélodie était d’une immense et profonde tristesse.

J’ai mal, si mal….. mon cœur, mon corps, mon âme se consument. Toute cette douleur oubliée qui remonte à la surface, ça faisait si longtemps que ce n’était arrivé.
Si longtemps… et moi qui pensait l’avoir maintenue a l’écart derrière de hautes, solides et épaisses murailles… pourquoi suis-je ainsi tel un géant aux pieds d’argile ?


Il était pâle, et tout son corps tremblait,jusqu’à ce qu’enfin le sommeil s’empare de lui.
Quelques heures plus tard, il remua brusquement, se débattant presque, puis se tordant. Il parlait, appelait d’une voix faible et implorante, dans ses phrases suppliantes, un nom revenait sans cesse, celui d’une femme semblait il…
Mais en vain, cela prenait une ampleur terrible, sa voix passait des pleurs aux appels, en passant par des hurlements,

NOOOOOOONNNNNNNN, OH NOOOOOOOOOOOOONNNNNNNN !!!
Ne fais pas ça, NOOOOOOOOONNNNNNNNNNNNNNN... il hurlait de plus belle…
Pas toi ma princesse, NOOOOOOOOOOOOOOOONNNNNNNNN, pitié NOOOOOOOOOOONNNN…


Dans la lueur du foyer, il vit que ses yeux vert bronze avaient disparu, remplacés par deux perles vitreuses, son regard était devenu aveugle, des larmes de sang coulaient de ses yeux.
De sa bouche et de sa langue meurtries par ses dents, des bulles de sang éclataient alors que ses cris s’échappaient, se melant aux hurlements et aboiements de Figaro , trouvant écho sur les troncs massifs des grands arbres dénudés…

Rien ne pouvait arrêter cela, il semblait dévoré par une abîme noire de folie et de douleur mêlés…
C'était comme si chacun de ses cris était un coup de couteau s'enfonçant dans son corps,déchirant son coeur...
Chacune de ses larmes de sang qui coulait,le vidait de ses propres forces...

La nuit avait happé Chris le lacérant de ses serres puissantes,l'agitant sans répi de tremblements convulsifs.
Le jeune homme ,peu à peu,s'était laissé emporter,fusionnant de tout coeur avec elle une princesse ou une vampire envahissait ses songes tel un cauchemar ...
Ses yeux déjà cernés de brun s'enfonçaient dans la pâleur de son visage aux lèvres blêmes.
La souffrance de Chris était la plus grande des douleurs quil n'avait jamais ressentie.

Les aboiements de son chien le retenait tout juste sur le fil du réel,mais,
quand il vint tirer sa manche,enfonçant légèrement ses crocs sur son poignet,il réussit à sortir de l'abîme où il l' avait suivi . Figaro léchait doucement ses doigts. Pour lui,le sortir de ces abysses infernales.
A cet instant précis,son coeur,ses sens vibraient de ce magnétisme que la nature lui avait offert...

Lentement,le calme vint en lui;

"je t'aime.." murmura t'il en se levant.

Dans son esprit tout était clair à présent. Rêve ou cauchemar attirait par un songe qui le magnétisé d'une puissance folle jusqu'au delà du réel .....
Existait elle vraiment ou ce n'était qu'une être Vampire ou tel une princesse qui ce transforme la nuit tel une diablesse .....
pleins de questions remuait ses méninges à présent !

Il naviguait dans des abîmes sombres, froides et douloureuses, entrecoupées d’images de celle -ci qui chaque fois le brûlait telles les braises blanchies par le soufflet de la forge.

Une cloche sonnait au loin, d’un son cristallin mais légèrement douloureux, non … ce n’était pas une cloche, c’était une enclume dont la corne frappée avec force sonnait puissamment…. Il savait ce que cela signifiait, mais était résigné, abattu, se laissant glisser vers celui qui forgeait les fers qui le retiendraient à tout jamais dans ce monde obscur. Des mots, des phrases douces, le foyer …. La chaleur apaisante …
Les mots, certains avaient une senteur d’enfance, comme le petit ange, la laine… puis de liberté, de contemplation… d’harmonie…
Eux… il la sentit l’appeler, et ses cris devinrent gémissements…
Elle l’appelait c’était ça…
Alors il cessa de glisser vers l’appel de cette femme ou diablesse ?…
freina sa chute commença à prendre pied doucement…

Déjà les odeurs des bois moussus et humides, la senteur des herbes, le parfum du pain se faisaient plus présents que ceux du charbon et des cendres .
Les colonnes de lumière descendant des arbres remplaçaient peu à peu les ténèbres et les milliers d'étoiles formées de la calamine incandescante qui éclate sous la panne du marteau lourd...

Il perçut le contact de son bâton sculpté de magnifiques entrelacs et d’une tête de loup taillé dans le bois du cerf dont il devait bientôt briser le serment …

Il sentit alors la présence de cette femme sans pour autant la voir, et tourna son visage vers elle, tentant sans vraiment y arriver de pointer le bâton dans sa direction car les ténèbres l’appelaient encore plus fort, et le son de l’outil de fonte redoublait d’intensité…
Il la sentit venir telle une tempête dans les limbes dont il était toujours prisonnier, une énergie formidable qui s’enroula autour de lui, et l’enleva avec elle. Ses yeux voyaient à nouveau, mais ils étaient différents, leur couleur avait changé, il restait léger un voile gris opalescent qui se mêlait au vert bronze, leur donnant une expression encore plus étrange qu’auparavant, qui traduisait une tristesse, une mélancolie diffuse... plus jamais ils ne redeviendraient comme avant.


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MessageSujet: sur la route de Saint -Brieux   Plutôt que de croupir en Guyenne pourquoi ne pas voyager ?  Icon_minitimeJeu 27 Jan - 20:52

Il était prostré, ne pouvant à peine bouger, toujours en proie à cette vision qui l'avait troublée au plus au point .Le son de la voix , lui parvenait, lointain, mais il s’y accrochait, forçant à chaque instant son esprit à rassembler les morceaux épars de sa conscience. Il avait toujours su sentir la présence des lieux sacrés, d’ailleurs il y avait trouvé souvent refuge, c’était une seconde nature pour lui, une part de lui vivait quelque part dans l’autre monde, et cela lui donnait la chance de voir et percevoir, ce qui était invisible aux autres ; et de séjourner en ces lieux sans craindre un quelconque péril. Un long et triste hurlement se fit entendre,
son chien se tenait assis dominant Chris de sa haute stature hurlant le museau pointé vers le ciel.

OOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOWWWWWWWWWWHHHHHH !...............



Chris redoubla d’efforts en entendant cet appel lointain, et, de prostré au sol, il réussit enfin à s’assoir dos à l’abri, paniqué de ne voir que l’obscurité… cependant, l’appel des ténèbres le hantait toujours revenant sans cesse à la charge…

ah … … … … tes… mains….

Il soupira profondément, le visage grimaçant, et pointant avec difficulté la tète de loup de son bâton .

dans ses songes Chris "Elle faisait tourner à son doigt l'anneau couvert de volutes qu'il lui avait offert et sentait son sang qui circulait dans ses veines avec une vigueur incroyable.
Elle lui sourit,puis trempa son index dans l'écorce de chêne et,lentement,de son doigt mouillé,effleura la peau de son aimé,suivant les volutes,pigment de ses racines...
Puis,elle mit ses mains en coupe et lui fit boire l'eau recueillie".

son chien sentant le danger qui tournait autour de son maître , éssayer de le dissuadait de continué ses songes mais en vain .



"Je viens te chercher mon amour..."lui murmura t'il tout bas.

Peu à peu elle entrait en dans la vie de Chris ,elle cheminait dans les allées sombres et obscures de son esprit...
C'était une fusion extrême et totale de ces deux êtres qui en cet instant n'étaient plus qu'un.
Un gémissement sourd monta en lui,devenant progressivement grondement issu du plus profond de ses entrailles pour éclater enfin en un cri terrible qui se répéta à l'infini se cognant contre chaque tronc des arbres de la forêt.

Puis,ce fut le silence...
Un long silence durant lequel une nuit profonde envahit son ciel...
Sans force,Chris se colla de tout son corps tremblant et frissonnant contre elle,enfouissant son visage en pleurs dans son cou si doux..

Mon âme et mon cœur ont été happé par un grand malheur, le monde que nous connaissons par delà les marches se meurt. Les grands feux s’éteignent, plus personne autour, plus de musiques… presque plus âme qui vive, les grands arbres tombent, noirs sans feuilles, les maisons s’écroulent, bientôt il ne restera plus rien, plus de magie, plus rien… plus rien à jamais...

elle était le pilier de tout ce monde, elle en était l’énergie, la magie, la lumière…
lentement,elle approcha son nez du sien et l'effleura,le calinant de manière presque animale.

il perçu une voix dans son esprit !

"je t'ai sorti des limbes dont tu étais prisonnier,où ton coeur et ton âme se consumaient, Ta souffrance est telle que tu as commencé à murer ton âme,voulant cacher ainsi ces images du passé qui te brûlent au point que tes yeux ne désirent plus voir....."

Quelques instants,ce fut le silence alors qu'il se laissait bercer par le crépitement du feu...

cette voix qui envahissait son corps et son âme l'omnibuler ....


"Reprends confiance s'il te plait mon trésor adoré...
Laisse le flot puissant de mon amour te donner la force de retrouver la couleur du bonheur en tes yeux..."


Elle s'approcha plus près de lui encore,effleurant ses lèvres,puis y déposa un baiser plus léger que le vol d'un papillon...
Au même instant,une corneille se perchait sur une branche de l'arbre contre lequel Chris était adossé.

Un froid glacial s'était répandu sur la forêt à mesure que la matinée s'était écoulée. Son enthousiasme communicatif , Figaro qui le regarda en aboyant puissament avec joie. serait ce l'eau de cette fontaine qui est hallucinogène ?.....

on va retournait remplir les gourdes la bas voir si cette eau de la fontaine est envoutée ....
Ils s'enfoncèrent dans la fôret en suivant un lacis de sentiers tortueux;

Au dessus ,le ciel se teintait d'un gris blanchâtre qui finit par voiler presque totalement les quelques rayons que,péniblement,le pâle soleil de février s'escrimait à darder...

Sournoisement,un vent glacial s'insinua,faisant trembler les branches des vieux arbres,s'enroulant autour de leurs troncs ce froid intense le saisit.Comme Chris l'avait pressenti,la neige ne tarda pas à arriver.
Tout d'abord en quelques flocons épars ,,puis,de plus en plus densément,créant un épais rideau blanc devant eux. Leur marche en était ralentie mais il souriat,ressentant cette beauté à la pure blancheur ,comme un présent de la nature. Cependant,peu à peu,les sentiers disparurent sous la couche neigeuse et il fallut toute l'expérience et l'ingénuosité de Chris et son chien pour garder le cap vers Saint -Brieux ,leur prochaine étape............


suite de sur la route de Saint -Brieux !

Cependant,peu à peu,les sentiers disparurent sous la couche neigeuse et il fallut toute l'expérience et l'ingénuosité de Chris pour garder le cap vers Saint- Brieux,leur prochaine étape.
Chris,qui n'avait voyagé qu'à la belle saison,était une fois de plus en admiration devant ses forêts Bretonne ...il le regardait observer,ici un tronc gravé de main d'homme,là une profonde ornière creusée par le passage de lourds chariots et ne perdait pas une miette de ses instructives leçon de la nature .
L'apres midi était déjà bien avancé quand la neige devint tempête,envahissant tout sur son passage telle de fabuleux dragons d'argent se mouvant avec une force et une rapidité inouies.
Les flocons durcis par l'air gelé martelaient son visage et,à chaque pas,Chris avait l'impression qu'il aurait reculé si la chasse à la bécasse ne l'avait tiré vers l'avant.
Bientôt il devint presque impossible de progresser,mais,fort heureusement,une excavation rocheuse sur leur droite se présenta comme un abri providentiel.
Il se serrait contre sa paroi,riant de Figaro qui s'ébroua une bonne demi douzaine de fois.
D'un même élan,mû par une pensée si souvent commune,Chris réchauffant ,les yeux brillants du bonheur de cet excavation si forte qu'il ressentait à chaque instant.
Le temps d'une tempête disparut comme elle était venue...
Figaro le premier,enfonça ses grandes pattes velues dans l'épaisse couche de neige qui étouffait tous les bruits.
Le paysage avait si vite changé qu'on eut cru être dans un autre lieu,plus mystérieux que jamais...
C'est alors que le soleil réaparut,faisant étinceler de reflets irréels la moindre brindille habillée de neige...
Plantés là immobiles comme au milieu de nulle part,Chris regardait fasciné,la beauté qui s'offrait à lui,quand soudain,un bruissement proche les arracha à leur contemplation...
Figaro,juste devant eux,grogna doucement tandis que Chris restait ,sur ses gardes empoigna son épée,le coeur battant,retint son souffle. Arf c'était cette fichue corneille qui les avait suivie ! était un signe si elle ne les lachait plus telle une future proie ?
Au loin,dans un cercle de lumière,apparut soudain une petite silhouette aux cheveux clairs,comme baignée de l'éclat de la lune bien qu' en plein jour...
Le personnage qui ne semblait guere plus haut que mon chien ,n'avait cependant pas l'allure d 'un enfant,mais plutôt celle d'un nain bedonnant miraculeusement échappé d'un conte...
Comme il semblait sans arme,inoffensif,Chris retint son chien que la curiosité démangeait.
La petite silhouette se montra intrépide en s'avançant soudain vers eux;Mais sa petite taille la faisait disparaître dans la neige à chaque pas et Chris dut retenir avec peine un fou-rire qui la gagnait.
Quand ils purent mieux voir le bonhomme,ils découvrirent deux petits yeux noirs et brillants dans un visage ridé,égayé d'une courte barbichette roussâtre.
Le nain ouvrit la bouche comme pour leur parler quand retentit au loin dans le silence de la fôret,une note aigüe suivie de trois plus graves...
Aussitôt le visage du petit être s'assombrit;Il fit volte face et,sautillant plus que courant,à grands renforts de battements de ses bras courts,il disparut dans l'épaisseur de la fôret.

Figaro s'élança d'un bond prodigieux à sa poursuite,suivi de son maître , puis de son percheron qui s'évertuait à courir dans les empreintes trop espacées de son compagnon.
Durant une courte distance ils purent distinguer les traces du nain,puis,rejoignant son chien qui tournait autour d'un chêne,ils ne trouvèrent plus aucune empreinte!

"ça alors!!!" ne put s'empêcher de lachait Chris.

Tout comme Figaro et sous l'oeil amusé de la corneille ,elle fit trois fois le tour de l'arbre...

"Mais...Mais!!!Comment a t'il pu disparaître?!"

serait- je ensorceler a présent ou devenu fou ?

Et bien, en voilà un qui sait faire des tours de Magie ! dit Chris en souriant.
Il ne peut pas avoir sauté dans ce chêne, d’ailleurs nous mêmes n’y arriverions pas…


Il regarda autour de lui, fît le tour de l’arbre, puis sourit à nouveau face à un dense buisson de buis mêlé à quelque ronces formant un massif oblong suivi d’autres buis ;
faisant un bond en direction de cet amas végétal, il écarta doucement les branches basses, révélant une cavité qui semblait s’enfoncer loin sous les branches entrecroisées…

Allez figaro cherche moi ce nain, cherche le ! …

L’animal s’engouffra dans la cavité qui était juste à sa hauteur puis disparut dans le tunnel qui semblait en sortir s’enfonçant plus avant dans le massif;
un instant après on entendit un cri, puis une voix un peu nasillarde suppliante.

Messire, pitié rappelez ce monstre, je ne vous ai causé aucun tort, ne me faîtes pas de mal !

C’est bien ce qu’il me semblait, il a sauté dans ce creux, une cache de sanglier… malin, avec ce bond pas d’empreintes…
Sors donc de là le Nain ! , dit Chris,
et dis nous pourquoi tu t’es sauvé dès lors que le cor a retentit !


On me poursuit Messire ! un homme mauvais et ses valets me cherchent, c’est un sorcier, un alchimiste ou que sais je ?
il a déjà essayé de m’occire après m’avoir fait prisonnier mais je me suis enfui ! Pitié, il s’approche, ne le laissez pas me découvrir !



Chris regarda d’un air interrogateur le nain qui s’était approché, à cet instant le cor retentit à nouveau mais bien plus près…
la voyant inquiet il comprit pour accéder à la requête du petit homme.
vite, posons nos affaires à terre et ramassons quelques branches mortes et brindilles, ils doivent croire que nous montons un camp,
profitons en pour mener nos empreintes vers plusieurs gros massifs de buissons afin de brouiller les pistes !

Reste avec le chien le Nain et ne bouge plus !


Il s’affairait et entendit bientôt à nouveau le cor, puis virent des silhouettes s’approcher,
des hommes à pied convergeant vers l’appel du cor qui provenait d’un cavalier, c’était une battue…

Ils eurent tôt fait de repérer Chris , et se dirigèrent vers eux. Il y avait huit hommes à pied, à la mine patibulaire, légèrement équipés,
ce qui tendait à montrer qu’ils ne venaient pas de très loin ; à leur tête, le cavalier dont on distinguait mal le visage derrière l’ombre de sa capuche ;
cependant sa tenue dénotait une certaine aisance, en particulier par le contraste avec celle de ses compagnons.

Les piétons les entourèrent presque, et le cavalier s’approcha leur parlant en langue bretonne ;
n’en comprenant pas un traitre mot, Chris lui répondit en français,

ne parlons pas votre langue Messire,je suisun voyageur du royaume de France et faisons route vers Saint -Brieux !
Qui êtes vous donc et que diable nous voulez vous ?


Nous sommes à la recherche d’un homme, enfin si tant est que cela en soit un, un nain, voilà ce que nous poursuivons !
dit il cette fois ci en français, d’une voix sèche, et terminant ses mots par un rictus qui n’avait rien à voir avec un sourire.


L’auriez vous croisé, ou bien entendu passer ?
ses empreintes nous mènent droit à vous…


Son regard dur et perçant plongeait dans les yeux de Chris, tandis que ses compagnons les observaient comme s’ils essayaient d’évaluer leurs biens.
Bien que s’apercevant que l’homme le dévisageait tout en observant ses yeux avec une certaine curiosité mêlée d’une forme d’agressivité,
Chris, ne montrant aucune crainte, se souvint des paroles du nain, l’homme ne puisse apercevoir l’étrange anneau d’argent qu’il portait.

Messire, nous étions affairés à nous installer afin de faire étape, dégageant la place, amassant du bois pour constituer un petit abri et nous chauffer,
nous n’avons rien vu venir, et quand bien même ce nain serait passé par ici nous aurions eu peine à le voir, pris par notre tache,
et encore plus à l’entendre avec toute cette neige qui étouffe les bruits de pas…



Pendant ce temps, sur un geste bref du cavalier, ses compagnons avaient inspecté les environs ainsi que leurs affaires en les poussant du bout du pied,
ils revinrent sans mot dire visiblement mécontents. En passant près de Chris l’un d’eux approcha de son cou faisant mine de le renifler,
ce qui le fît sursauter et eût pour effet de faire pouffer de rire le crasseux personnage…


Ne vous éternisez pas en ces lieux, et restez sur la route , cet endroit est peu sur,
et il ne faudrait pas que la prochaine fois nous vous confondions avec quelque gibier que nous pourchassons…


répondit le cavalier dans un dernier rictus grimaçant, avant de tourner bride et passer son chemin,
tandis que ses compagnons se déployaient à nouveau poursuivant leur battue

Chris soupira devant les paroles du cavalier tel qu'il fut offusqué du crasseux pouerk !!!

il faut construire un petit abri afin qu’ils ne mettent pas en doute nos paroles
si toutefois ils venaient à revenir par ici…


Lorsque cette tâche fût achevée, il entraina dans l’épais buisson à la recherche de son chien et du nain ;
c’était pénible, car si ce réseau convenait pour un sanglier ou un nain, il en était tout autre pour lui qui s’accrochait et se griffait…

Il les retrouvait rapidement, le Nain était assis, immobile observant Figaro avec une grande frayeur.

Ces hommes ne semblaient pas très honnêtes, je pense que nous avons eu raison de te faire confiance petit homme, comment te nommes tu ?

Je suis Urfold et vous qui êtes vous voyageurs ?

Je suis Christophe , et voici mon compagnon Figaro qui te tient en respect

Il semble que vous ayez échappé de justesse à vos poursuivants, nous en direz vous plus sur leurs intentions ?

Ils viennent des collines au nord est , répondit Urfold,
à environ 5 lieues, la route vers Saint -Brieux nous éloignera de leur repaire…


C’est une bonne chose, joignez vous à nous, cela sera moins risqué, et une fois en ville,
vous pourrez facilement vous cacher ou retrouver des connaissances


Le nain acquiesça,Continuons sous ce tunnel végétal le plus longtemps possible, puis nous nous approcherons prudemment du chemin,
et lorsque nous l’aurons rejoint, nous marcherons a découvert, alors que Figaro et toi Urfold, vous avancerez à couvert à nos cotés. Cela pourra les leurrer au cas où…


Ils progressèrent ainsi sans encombre pendant de longues heures, dans un parfait silence, jusqu’à ce que le jour commence à peine à décliner.
Dès lors ils retournèrent en sous bois et trouvèrent un bel abri naturel formé par de gros rochers granitiques gris sombre, ils l’aménagèrent rapidement afin d’en masquer l’entrée le plus possible,
de façon à ce que le feu qui leur apporterait une vitale chaleur en cette nuit glaciale ne révèle pas ou très peu leur présence…

Le bois froid et humide fumait et le foyer demandait beaucoup d’entretien.
Ils partagèrent leurs provisions de route avec Urfold et lorsque ce repas frugal fût avalé, ils se mirent autour du foyer.
Pour une fois, Chris ne joua pas de douce mélodie, ce n’était pas prudent, et surtout,
il avait encore en lui les sensations terribles qui l’avait envahi la dernière fois qu’il avait fait cela…
Ces Brigands sont des brutes cupides et sans pitié,
des reliquats des compagnies qui ont mis le pays a feu et à sang durant la guerre contre les anglois,
ils m’avaient emprisonné dans leur repère et torturé, car ce maudit cavalier, leur chef, Wiomarc'h,
un sorcier ou que sais je encore, est convaincu que les nains forment un peuple qui cache d’immenses trésors
et de savoirs anciens dans les tréfonds de cette forêt de Brocéliande… quelle hérésie…
dit le nain en soupirant.



il comprenait que ce brigand n’avait fait qu’ajouter un poids supplémentaire à la peine quotidienne
que cet homme devait ressentir en raison de sa difformité…
La nuit passa calmement, sans qu’ils aient été inquiétés par le cavalier et ses hommes.

Un matin blanc les accueillit, une curieuse ambiance cotonneuse envahissait les bois,
le ciel encombré par un brouillard haut était presque aussi clair que le tapis de neige au sol,
et les sons se propageaient difficilement, légèrement atténués.

Il reprirent leur route vers le village, et rirent de bon cœur en observant Figaro qui,
plein d’entrain courait en exécutant des sauts de cabri, stoppant net de temps à autre pour mordre la neige,
et enfouir sa tête en la secouant de gauche à droite dans l’épais manteau, puis la ressortir avec la truffe toute blanche…

Lorsque la forêt s’éclaircit, vinrent de douces collines, puis il fût possible d’apercevoir le village au loin.

Je vais vous quitter ici mes amis, je ne vous remercierai jamais assez pour m’avoir dissimulé, puis accompagné ces dernières heures.
Voyez vous, je pense rejoindre un camp de charbonniers que je connais non loin d’ici, ce sera bien plus prudent que d’aller en ville
où je risque de me faire remarquer, sait on jamais, les hommes du cavalier ou bien lui-même se rendent peut être parfois .
Je suis bien heureux d’avoir fait votre connaissance, et surtout, je crois bien que nos chemins se croiseront à nouveau… Dit Urfold.


Au plaisir de te revoir l’ami !

Il le regardait s’éloigner, retournant vers la forêt, puis bifurquant vers le nord en direction d’une colline peu boisée à la forme harmonieuse.
Cette pâle journée rendait la progression du nain étrange, il semblait suspendu en ciel et terre, perdu dans la blancheur.
C’est alors que l’air sembla onduler doucement autour de lui, un peu à la manière d’un mirage, et lorsqu’il arriva au pied de la colline,
il fut difficile de le distinguer ; le mirage cessa pour révéler une étendue vierge,
Urfold avait disparu..

Puis soudain dans le ciel encore cette corneille qui les suivaient sans relâche ,mais pourquoi toujours cet animal les suivaient partout tel les épièes t'elle ainsi ? mauvais présage ou de bon augure qui c'est l'avenir nous le dira bien un jour, a moins qu'il la foudroit avec une de ses flèches meurtrière !!!!!
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Chris
Shana ses amis
Chris



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MessageSujet: Saint -Brieux    Plutôt que de croupir en Guyenne pourquoi ne pas voyager ?  Icon_minitimeVen 28 Jan - 3:13

Le petit être jovial avait disparu dans les brumes neigeuses et dorées de l'aurore.
Il avait été comme une parenthèse et,si ce n'état le regard froid et l'affreux rictus du cavalier,Chris aurait pensé avoir rêvé ces derniers instants;
Mais,à l'approche de du village,le désagréable souvenir de ces hommes aparemment sans scrupules lui revint ,et ,tout en serrant le poing ,il espérait bien ne pas les croiser en ville.

Dans la lumière crue du petit matin,il apperçut les portes du village breton où se pressaient des paysans et colporteurs chargés de marchandises diverses.
Certains,les plus pauvres,tiraient des charettes à bras en suant malgré l'air glacé de ce jour nouveau...
D'autres,plus aisés,juraient en patois local sur de pauvres boeufs dont les sabots glissaient sur la terre gelée.

Bientôt,suivant le cortège,Chris s'engouffraitt dans la ville.
le jeune brun ,afin de n'effrayer personne vu la taille imposante de l'animal,faisait marcher Figaro serré près de lui.
Rapidement ils se trouvèrent sous le couvert de la grande halle;
La place centrale débordait de victuailles sur pattes grognantes et caquetantes,d'épices odorantes,de tissus colorés,de poteries en tous genres...

Ils achetèrent quelques oeufs à un caquetier qui leur en assura la fraîcheur du matin même...

"viennent de la ferme au Père Maé...L'a les plus belles poules du coin!"

Comme l'homme semblait parfaitement connaître la région,Chris en profita pour lui demander si un fermier ne cherchait pas une personne pour une journée de travail.
Le marchand leur indiqua une ferme isolée à l'autre bout de la ville,où un cochon devait être tué le jour même.

"L'ferlier se nomme Sézin...y vous prendra c'est sûr!..."

Il leur indiqua ensuite la direction à prendre,pointant une ruelle du doigt

"Vous faut traverser la ville par là!"

en réalité il redoutait fortement la vue et l'odeur du sang chaud que l'animal allait répandre,mais,se voulant fortet à la hauteur ,il n'en dit mot et sourit.
Comme toujours,Chris avait lu

Ils entrèrent dans une ruelle étroite où la lumière du jour ne parvenait que faiblement...
Le chien allait de droite et de gauche,renifflant à s'en griser la truffe.
Un peu plus loin,ils découvrirent l'enseigne d'une taverne

"Que dirais tu d'une bonne tisane pour nous réchauffer un peu mon coeur?" proposa Chris .

Quand ils franchirent la porte,les regards se posèrent sur eux,puis,très vite,s'accrochèrent sur Figaro ...
Un écoeurant mélange d'odeurs de moisissure et d'alcool saisit leur narines,mais la vue du feu crépitant dans la cheminée les engagea à rester tout de même.

Le tavernier sortit de derrière son comptoir et s'approcha d'eux

"Vot bête là...Elle va pas mordre hein?..."

"Non non,n'ayez crainte!" le rassura Christophe

L'homme,de corpulence large et robuste,aux traits rudes et marqués,leur fit ce qui devait être son plus beau sourire,découvrant une dentition noire et disparate.

"Vous allez gouter à l'bon vin que j'garde pour les Messires..;"

Il se pencha vers eux et leur souffla de son haleine chargée

"pour sûr que c'est point d'la pisse d'âne comme qu'ils boivent eux aut 'là...

Incommodée par son odeur, une table près de l'âtre en reculant de deux pas, au tavernier qu'il le remerciait mais qu'ils voulaient juste se réchauffer d'une tisane...

De ses yeux globuleux comme des oeufs de merle,l'homme le regarda stupéfait,puis,repartit en ronchonnant dans sa barbe hirsute.

Les seuls clients présents en cette heure matinale,étaient une femme et deux hommes tout à fait assortis au lieu.



"Cet endroit ne me plait pas trop..."

"Nous partirons dès notre tisane avalée,

Alors qu'il tendait ses mains près des flammes,une rouquine sans âge aux formes plus que généreuses,leur porta la boisson fumante.
Elle se pencha au dessus de Chris,collant presque sur son nez son opulent poitrail,et,d'une voix éraillée ,lui dit

"il est sûr qu'il veut pas une goulée d'bon vin le beau messire?"


la donzelle rira de le voir reculer le visage d'un air déconfit.
Elle savait à quel point il détestait cette promiscuité et cette intimité imposées.

"ça ira,merci bien!" lacha t'il rapidement.

"On m'appelle La Belle Rousse,si que vous changez d'avis...
Elle tourna les talons en soupirant puis rejoignit les trois crasseux attablés , avec qui elle trinqua .

Quand il fut bien réchauffé, payèrent puis quittèrent les lieux.
Ils traversèrent plusieurs ruelles à coupe-jarret,du genre qu'hantent la nuit les malfrats et les crapules les plus endurcies;
Puis,enfin,s'éloignèrent de la ville...
Ils empruntèrent un petit chemin,heureux de retrouver la nature qu'il chérissait tant.
Un peu plus loin,se découpait dans l'horizon blanc,la silhouette d'une vaste ferme...
Approchant de la ferme, ils se dirigèrent vers un homme affairé à parer un cheval,
Chris adressa lui, Bonjour l’ami, est ce bien ici la ferme de messire Sézin ?

Oui mon gars ! dit il sans se retourner, achevant sa tâche, Et c’est quoi que t’y veux à Sézin ?

Nous cherchons du travail comme journaliers, un marchand nous a dit qu’il avait besoin de bras pour ce jour.

L’homme ne répondit pas tout de suite, termina rapidement la taille du sabot qu’il tenait entre ses jambes, puis se releva.

C’est moi Sézin mon gars, on t’a dit vrai, j’ai bien besoin de bras,
tu pourras m’aider dès demain à l’abattage des cochons pour 15 écus
pour la préparation de la viande, vous aurez gîte et couvert en complément !

Toisant Figaro avec étonnement, il dit en roulant les yeux
Mais dis moi, quel est cet animal, est ce le fruit de l’amour d’une chien et d’un sanglier ?
j’espère qu’il ne causera pas de tracas en ces lieux et qu’il ne s’en prendra pas aux bêtes !

Ne t’en fais pas pour lui Sézin, il ne te causera aucun tort, je réponds de lui.
Va pour cette tâche, montre nous là où nous demeurerons que nous y posions nos affaires,
et en attendant demain si je peux t’aider en quoi que ce soit ce sera avec plaisir !

Sézin les accompagna et leur désigna une aile du corps de ferme avec un escalier extérieur qui menait sous les toits,
c’est là qu’ils demeureraient. La pièce était large et la présence d’une petite cheminée leur fit bien plaisir.

Ensuite ils les mena dans le bâtiment principal pour rencontrer Enora, sa femme, avec laquelle
pour plumer quelques volailles et préparer le repas.

Chris et Sézin partirent à l’abattage de quelques arbres que le fermier avait marqués, car en cette saison , la sève était basse.
Ils revinrent au coucher du soleil épuisés.

Ils prirent le repas ensemble, dans la grande salle commune de la ferme ; Enora et Sézin étaient bien curieux d’en savoir plus sur leurs hôtes,
les assaillant de questions, mais ne furent pas en reste en leur racontant le quotidien et des alentours…

Très tôt, le lendemain, la tuée du cochon commença. Il y avait deux cochons à abattre, pour chaque animal,
Sézin demanda à Chris de le tenir immobile, alors qu’il l’assommait à l’aide du plat d’une lourde hache ; une fois l’animal étourdi,
avec cette facilité d'exécution que confère une longue habitude il plantait un couteau effilé dans l'encolure.
A la suite de cela, Chris , à l’aide d’un récipient, recueillit le sang tout en le tournant à l’aide d’un bâton pour ne pas qu’il coagule.
Immédiatement après la collecte du sang, Chris et Sézin flambèrent l’animal avec de la paille bien sèche,
puis grattèrent la couenne, et entamèrent l’éviscération et la découpe. Le cochon fût ensuite soigneusement découpé puis préparé,
car tout pouvait servir: la peau qui était revendue aux tanneurs, la graisse pour la cuisine et l'éclairage,
la chair principalement pour les salaisons..__ partirent rapidement en cuisine pour commencer le boudin au plus tôt, les autres préparations venant à la suite.
La journée ne fût pas de trop pour ces travaux, et le soir les trouva fourbus, d’autant qu’il fallut s’occuper des autres animaux
avant de rentrer se mettre au chaud près de l’âtre…

Cette dernière soirée à la ferme fût bien joyeuse, les travaux de la journée ayant rapproché un peu plus les voyageurs des fermiers.
Figaro eût même droit à un repas particulièrement copieux, composé d’une partie des abats.

Quel plaisir ils eurent à parler longuement alors que dans la cheminée, cuisait dans un gros chaudron accroché à une longue crémaillère, un brouet de fèves et de bon lard…

Chris leur donna une recette qu’il connaissait, mêlant des œufs, du fromage de chèvre et quelques herbes dans une grande poêle
dont le manche démesuré permettait de la tenir posée sur les braises sans se bruler. Il en sortit une pâte fondue
qu’il ne restait plus qu’à étaler sur le pain produit à la ferme ...
_Le cochon fût ensuite soigneusement découpé puis préparé,
car tout pouvait servir: la peau qui était revendue aux tanneurs, la graisse pour la cuisine et l'éclairage,
la chair principalement pour les salaisons...
rapidement en cuisine pour commencer le boudin au plus tôt, les autres préparations venant à la suite.
La journée ne fût pas de trop pour ces travaux, et le soir les trouva fourbus, d’autant qu’il fallut s’occuper des autres animaux
avant de rentrer se mettre au chaud près de l’âtre…

Quand soudain dans le ciel au dessus de la ferme ,il vu une nouvelle fois cette corneille qui les suivait toujours !
Il la regarda longuement histoire de voir si elle les suivait ,au bout de la fin de journée elle ce posa sur un arbre prés de la ferme .Chris pu s'en approcher un peu et il eu juste le temps de voir ses yeux ,ils étaient rougeatre t'elle une être maléfique .....

Arfff saleté de bestiole vampirique grrrrrrr ,tu veux quoi un morceau de viande des cochons ! grrrrr charogniarde va !!!

l'oiseau de malheur s'envola dans un grand vacarme au loin a perte de vue !!!
Son cri fut rauque tel un animal qui l'épié et le surveiller ..
criaille, craille,criaille, craille,criaille, craille,


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MessageSujet: Songe récurrent.   Plutôt que de croupir en Guyenne pourquoi ne pas voyager ?  Icon_minitimeVen 28 Jan - 19:57

Chris se réveilla brusquement, en étouffant un cri dans une courte inspiration. il se redressa dans son lit.

Encore ce songe...

il se frotta le visage, sorti de son lit et tenta d'allumer une bougie tout en restant silencieus pour ne pas réveiller Sezin .
Ces choses faites, il se rendit vers la salle d'eau. il versa de l'eau froide dans un bac et se la passa sur le visage.

il ferma les yeux un instant, pour se remémorer le visage de la jeune femme .

Non, ce n'est pas possible...

Réveil brusque, comme à chaque fois.
Un cri étouffé, de la sueur sur le front suivi d'une incroyable sensation de froid.

Chris resta quelque-temps dans le lit, à observer l'obscurité. Puis, pris de crampes abdominales, il alluma une bougie et se leva.
le jeune homme fut pris de tremblements, et il se traina jusque dans un fauteuil. il alluma un feu, s'installa et se couvrit. il se balança d'avant en arrière pour faire passer la douleur.

Puis, il repensa à son rêve. , près d'un rocher.. .
Chris se souvenait très bien du sien...

Je suis un rêve.

Je me déguise en mille figures, mille aventures. J'aime vous séduire, vous troublez, vous fascinez.

Certains croient que je suis une voix divine, qui vient sussurrer mille messages à vos oreilles lorsque vous êtes le plus apte à l'écouter, durant votre sommeil.

Et pourtant, je suis bien plus que ça...

Mais parfois, vous ne vous souvenez pas de moi...

cette voix qui lui parlait sans cesse dans son esprit !

Non, ce n'est pas possible...

il retourna se coucher mais ne retrouva pas le sommeil cette nuit là...
il se souvient du songe, mais pas du rôle qu'il tiens. Je la trouble, je la fascine. Elle essaye de me décoder, mais n'y parvient. Elle se dit que ce n'est rien, elle s'occupe avec une jeune fille !Il en serait trop facile pour moi, avec cette image. Je vais tenter, encore fois, de retrouver des souvenirs de jeunesse, trop bien cachés, certes, dans un espace-temps où il est encore difficile de créer des souvenirs...

mais qui est elle ,que me veut t'elle ?

Elle pense à moi et puis m'oublie. Ça fait quelques-temps que j'éssai de dormir au calme. Mais non impossible attirait par ce songe , bien décidé à ne lui laisser aucun répit. Il faut qu'il comprenne... Il fait son chemin...

ne te reconnais-tu point en cette femme ?

Doucement, je me désintègre à nouveau en poussière...
Cette gamine a réussi à faire exploser un à un les remparts qu’il avait posé pour contenir sa folie destructrice…
On sait jamais sur quoi on va tomber au prochain coin de rue, autant ne pas s’y jeter trop vite…
Mais où court-elle ? Aucune idée. De même qu'elle ne sait absolument pas ce qu'elle va faire si elle le trouve Incapable de réflexion,puis soudain une odeur de sang lui vient comme effluve ,il sentait du sang coulé le long de son cou !
Dehors, nuit noir. Face au miroir faiblement éclairé, en plus d'avoir le cou en sang tel deux crocs qui l'avaient mordu dans son sommeil , il avait l'air tout simplement ridicule. Un fil et une aiguille en main, il recousait la plaie à vif de son cou. C'était pas pratique, le reflet inversait ses mouvements alors ça lui prenait une plombe, lui qui était si rapide sur les autres. Les sutures, sa spécialité. il n'avait jamais encore testé sur lui-même, il fallait une première à tout. Surtout, il ne voulait pas réveiller les autres.
Un gémissement s'échappa de ses lèvres. Putain ça faisait mal ! Bon, ça avait l'air correct. il trempa un linge dans de l'eau chaude et se mit à se débarbouiller. Ses dent grinçaient dans un bruit sinistre.
Se regarder pendant des heures dans le miroir n'arrangerait rien, de toute manière, ça finirait par cicatriser. il partit se recoucher dans son lit, sur le dos à fixer le plafond.
Ses yeux se fermaient doucement, vidé de ses forces, il plongeait doucement dans le sommeil. Sa dernière pensée fut d'espérer qu'aucun cadavre ne serait découvert le lendemain.
Ce songe devenait 'il réel d'ou pouvait elle venir cette morsure ?
Pas d'une araignée , ni d'un cafard , ni d'un pisse -bouffigue ?

cette ferme était elle hantée une sorcière ou pire une vampire ! pourtant dans ses songes il la vue tel une princesse ...........
Mais où court-elle ? Aucune idée. De même qu'elle ne sait absolument pas ce qu'il va faire si elle le trouve. Incapable de réflexion, .. Trop jeune, inlassablement on le lui répète.
Elle sait juste qu'elle doit le retrouver. ? Aucune chance.
Pour le rassurer ? Comme si il en avait besoin.
Mais pourquoi alors ? Rien, il n'en sait rien,il sait juste que c'est un besoin presque viscéral de la retrouver l'une des images viriles à laquelle ils'accroche.
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MessageSujet: un jour en Bretagne entre mer et neige et brouillard !   Plutôt que de croupir en Guyenne pourquoi ne pas voyager ?  Icon_minitimeVen 28 Jan - 23:54

Le temps était devenu plus clément, dès lors, ce long et agréable séjour à Saint Brieuc touchait à sa fin, et il était temps de reprendre le voyage.

Après un tour au marché et dans diverses échoppes, ils prit la direction de Tréguier qu’ils atteignirt sans encombre
en un jour de cheval , heureux comme toujours de découvrir cette Bretagne qui l' émerveillait.

La ville était surprenante, mais si belle, avec son bourg juché sur une belle hauteur dominant le port construit au bord d’un long,
tortueux et encaissé bras de mer qui entrait profondément dans les terres.
C’était la première fois qu’il voyait cela.

Ils entreprit alors de chercher un endroit pour trouver gîte et couvert, puis parcourut les ruelles bordées de maisons à colombages
et encorbellements aux formes complexes et variées, pensant bien trouver de quoi travailler pendant son séjour.
Chris , qui n’appréciait guère l’architecture religieuse, s’étonna tout de même du beau cloître neuf qui jouxtait l’église,
se ravisant rapidement pour maugréer sur les grandes nefs de pierres et la folie des hommes, ce qui fît bien rire le premier badaud venu .

Un jour alors qu'il était partie pêcher, Chris qui n’avait pris de travail, décida de partir avec son chien le long du bras de mer.
Ce paysage l’intriguait beaucoup, et il marcha un long moment, vers l’intérieur des terres.

Cette intrusion des eaux saumâtres loin dans le paysage avait quelque chose d’étrange car semblable à une rivière,
elle ondulait comme un long serpent, mais elle ne coulait pas pour autant.

Passé un long moment, Chris ne résista pas à s’enfoncer dans la forêt qui commençait à se parer des premières feuilles vert tendre.

Arrivant dans une petite clairière, il vît avec plaisir que des narcisses sauvages très parfumés s’étaient ouverts ainsi que quelques jacinthes.
Il en cueillit un beau bouquet qu’il mit soigneusement dans sa besace, puis continua son exploration de l’autre coté de la clairière.

Trouvant que la journée était bien avancée, il décida de commencer à rebrousser chemin en décrivant une grande courbe
pour retourner vers la rive, laissant ses sens le guider comme il aimait le faire souvent.
C’est alors qu’il distingua de grosses pierres levées. Il s’en approcha, et les longeant il vit qu’elles décrivaient une grande et parfaite ellipse
dont le centre était encombré de broussailles ; il sourit et s’avança, puis finit par trouver écartant les hautes ronces,
au milieu de l’enclos de pierres, un rocher, une sorte de cône au sommet bien arrondi, un peu comme une meule de foin en réduction,
magnifiquement sculpté de motifs tortueux à l’aspect tantôt végétal, tantôt animal, sur le pourtour duquel apparaissaient
quatre visages identiques aux yeux vides, bouche entrouverte, dont les oreilles étranges et démesurées semblables à des feuilles de gui,
s’arrondissaient autour du crâne.

Les yeux de Chris brillèrent tandis que Figaro se mit à japper.
Oubliant l’heure il dégagea la place à l’aide de son long coutelas légèrement courbe
qu’il utilisait à la manière d’une faucille.

Une fois sa tâche achevée, il retourna à grand pas vers Tréguier, arrivant à hauteur du port alors que la nuit tombait.

Arpentant la ruelle qui montait vers le bourg, il sortit ses fleurs, les arrangeant puis les liant en un beau bouquet,
ce qui lui valut quelques moqueries qu’il accueillit d’un sourire malicieux, de la part de maraudes à l’affût de clients.

Poussant la porte de leur gîte, il trouva une amazone qui se retourna, mi effrayée, mi irritée par l’inquiétude, et,
ne lui laissant pas le temps dire un mot, il lui tendit le bouquet.

Bien sur que l’eau de la fontaine sacrée y était pour quelque chose, ainsi que ses dons de guérisseuse, mais bien qu’ayant appliqué la médication
, il avait finalement un peu perdu cette couleur cendrée vitreuse, mais là, soudainement, c’était incroyable…
Les pouvoirs de ce lieu avaient du agir, il ne pouvait en être autrement.

Sagement, il préféra ne rien dire afin de ne pas le perturber car il le sentait .

Cet abri tout en longueur, le contact de l’anneau d’argent qu’il portait toujours à son doigt,
les ombres mouvantes sur les murs de branchages qui ressemblaient à des dessins étranges et complexes, tout cela faisait remonter les souvenirs .

Alors qu’il progressait vers la pierre qui trônait au fond, Chris voyait toutes ces images et ces émotions s’enchaîner, et mesurait le chemin parcouru…
En cet instant il se souvint de son insouciance originelle, en sentit la chaleur, mais la dure réalité des étapes difficiles traversées l’écorcha au passage, serrant sa gorge un instant ;
jamais il n’aurait du connaitre ces désagréments, mais être libres depuis si longtemps…, mais cela n’avait plus de sens désormais, ils était enfin proches de la dernière épreuve.

Face à la pierre, à la lueur de la lanterne, les magnifiques figures d’inspiration végétale semblaient s’animer, les ombres projetées sur les reliefs s’étirant doucement pour se raccourcir ensuite.

Figaro s’assit tandis que Chris l' entourant de son bras libre approchait ,
les mystérieux abîmes marins et les étranges lacs profonds entourés de roches et de tourbières, son regard et le sien.

Doucement ils firent le tour de la roche, et Chris lui expliqua le sens de tout ceci, caressant avec respect les quatre visages mystérieux disposés à égale distance l’un de l’autre
comme pour marquer les quatre directions, les quatre éléments…

Figaro restait silencieux, absorbée par ces dessins, et lorsque le tour fût terminé,Chris posa la lanterne à terre au pied du monument, ôta sa chemise comme la première fois,
saisit son long bâton de marche à tête de loup, prononça quelques phrases dans cette langue qu’il commençait tout juste à comprendre, puis frappa le sol trois fois…
Enfin le silence revint, mais étrangement on ne percevait plus le souffle du vent dans les ramures des arbres ni aucun autre bruit d’ailleurs…
Puis,la brume les surprit alors qu'ils venaient de quitter le chemin pour couper à travers bois. Dans cette purée de pois,les arbres apparaissaient brusquement devant eux,comme sortant de terre à chacun de leurs pas;D'instinct,son chien renifla le chemin Chris s'amusa à lancer des boules de neige à son chien qui bondissait pour les prendre entre ses crocs.
Le spectacle était des plus amusant et ils riaient de bon coeur;
Mais petit à petit,les deux joueurs s'éloignèrent .Alors que l'abri fut construit,le feu brillait de vives flammes;Ils s'installèrent et peu à peu,Ils firent un bon repas avec les salaisons achetées en quittant la ferme de Sézin,
et grillèrent un peu de pain pour y faire fondre du saindoux. Cette journée de labeur à la ferme avait été un vrai plaisir, et il rit,
tout en se racontant les quelques anecdotes survenues lors de l’abattage des cochons. en même temps que son chien s’allongeait de tout son long contre lui .................

Le lendemain, la brume s’était presque levée, et la neige demeurait, magnifique. Ce n’était pas le moment de se laisser refroidir. Le léger redoux, et les nombreux passages avaient transformé la neige en boue épaisse, et c’est les pieds trempés et couverts de terre qu'il continua son chemin !!!




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MessageSujet: Sur le chemin de Saint -Pol de Léon !   Plutôt que de croupir en Guyenne pourquoi ne pas voyager ?  Icon_minitimeSam 29 Jan - 14:10

La nuit a étendu sa noirceur silencieuse sur la Bretagne.

Tout s'apaise, tout s'endort, la lune reflète son croissant doré sur le lac, la brise légère forme des vaguelettes ondoyantes à sa surface, faisant trembler l'image de l'astre nocturne, comme s'il était saisi d'effroi.

Le ciel a revêtu ses étoiles, points lumineux qui parsèment la voûtes céleste, comme autant de lucioles qui protègent ces heures sombres où le soleil se couche pour mieux raviver le lendemain la terre de sa chaleur.

Les herbes s'étendent autour du lac, marée verte dansant sous la brise, accompagnant les vaguelettes à sa surface dans une danse commune, animées par le vent froid.

Les arbres, dont les feuilles ne sont plus qu'un souvenir, arborent leur mine maussade hivernale, leurs bras nus levés vers le ciel comme en prière, effectuant un appel au retour du printemps, dans une litanie silencieuse.

Le vent s'engouffre au milieu d'eux, dans un sifflement inquiétant, produisant un souffle tumultueux.

C'est dans cette ambiance glaciale et nocturne d'un rude hiver, qu'un cavalier serpente lentement entre les vieux chênes. Vêtu de sombre, il se fond dans la nuit noire, sa cape reposant sur la croupe de sa monture à la robe onyx.
Silencieux, inquiétant, son visage reste dissimulé sous son capuchon. Seul le très léger cliquetis qui résonne à chaque foulée du cheval, indique que l'individu porte sans nul doute une protection telle qu'une cotte de maille, sous son mantel.
Il est assez grand, de forte constitution, de toute évidence, cet homme là est taillé pour la bagarre. C'est pas pour rien s'il est toujours en vie à son âge, malgré sa vie quelque peu... Aventurière.

Il dirige ensuite sa monture vers la route sinueuse menant vers la ville, par la porte sud. Il a voyagé en dehors des sentiers, il souhaite éviter les routes fréquentées.
Quoi de mieux pour se dissimuler qu'une profonde forêt, la densité des arbres étant le plus sûr moyen de se cacher aux yeux du monde.
Et puis les chemins, sur lesquels voyagent bon nombre de voyageurs, aux poches plus ou moins pleines, sont autant d'invitation pour cet homme, qui ne vit que de bon sens .

Mais pour quelques temps, il doit se faire discret, il souhaite rester ici quelques jours, avant de reprendre sa route. Peut-être effectuer quelques reconnaissances ici et là, pour un éventuel retour, dans un but plus pacifique...

Il lève ses yeux gris vers les remparts, et sourit pour lui-même. lui a laissé un certain souvenir, pas forcément désagréable sur quelques points.

S'approchant de la porte, un garde s'approche en baillant, et le mystérieux voyageur sourit en coin. La Bretagne allait être un terrain de jeu facile à écumer. On lui a conseillé d'y retourner, lui affirmant que les bretons n'étaient plus guère méfiants envers les étrangers, voir même assez endormis question protection des villes.
Il va rapidement en avoir le coeur net. Le garde en question lève vers lui sa torche.

"Ola cavalier, déclinez votre identité, et le but de votre arrivée."

Sous la lueur de la flamme, un visage buriné se laisse apercevoir. Nullement effrayé par le ton du soldat, il baisse sa capuche, révélant des cheveux bruns assez sales parsemés de mèches grises.S'étalant sur ses joues et son menton, de toute évidence peu entretenue.
Une cicatrice barre son cou a droite !
Il ne cache apparemment pas sa cotte de maille, qui luit légèrement sous la torche, dépassant quelque peu du haut de sa chemise. Il dissimule encore moins son épée, qui pend au côté à son fourreau. Les dissimuler, aurait immédiatement suscité la méfiance, l'homme le sait.

En continuant de fixer celui qui l'accueille, prenant garde d'en sortir un encore non utilisé par ici, et à consonnance bretonne. C'est le métier qui veut ça.

Sa voix s'élève, rauque, son ton est sûr de lui, un bras plié en travers du garrot de sa selle, il se penche vers le soldat, mimant un air à peu près avenant.

"Bah, moi c'est Christophelecolomb messire j'ai un laissez -passez ." Clin d'oeil complice au garde.

ha c'est donc vous qui avez sauvé notre duchesse j'ai entendu parler de vous en bien ! Demat que le séjour vous soit des plus agréable alors sur nos terre .

L'homme simule un rire franc, ça aussi c'est le métier qui veut ça. Se mettre une vigie dans la poche à l'aide d'une plaisanterie, c'est s'assurer une entrée en ville.

"Puis ben, ch'uis là pour prendre un peu d'repos dans c'voyage. Je 'vais vers Brest, par là-haut, là-bas v'la."

Le jeune soldat scrute l'homme, il a une tête peu avenante, puis il est armé... Mais ses paroles semblent sincères. Il pourrait tout aussi bien lui demander de laisser là son arme... Il hésite un instant, est-ce bien utile? Mais un regain de conscience lui ordonne tout de même de se méfier. Quelque chose le gêne dans l'aura qui émane de cet homme, bien qu'il n'arrive pas à s'expliquer pourquoi.

"Fort bien, vous pouvez entrer, nous avons des auberges qui vous accueilleront pour vos nuits. Mais je garde ça avec moi, le temps de votre séjour. Question de sécurité, rien contre vous spécialement." .
Le garde désigne de sa torche l'épée de l'homme, qui serre les dents un très court instant, de façon imperceptible. Mais il se doutait bien qu'entrer avec son arme, c'était en demander un peu trop. De toute façon, il saura s'en procurer une autre, si le besoin s'en fait sentir.
Il hoche la tête, sans lâcher son sourire.

"Ouais, j'me doute, c'normal.Vous m'la gardez au chaud, j'n'ai besoin sûr l'routes, sont po toujours très sûres, on rencont'de tout v'savez!"

Il déboucle avec lenteur l'attache de son fourreau, et tend son épée au garde, qui s'empresse de la prendre. Il voit le paquetage attaché derrière la selle.

"Et ça c'est quoi?"

L'homme pivote sur sa selle avec nonchalance.

"Ben, mes affaire pour sûr! Quand on doit dormir sur l'routes, pensez bien qu'on l'fait pas sans une couverture ou deux et quelques ustensiles! je suis médicastre .!"

Le garde hésite, puis d'un signe de la main le laisse passer.

"Allez y, vous trouverez demain les règles du village qui incombent aux étrangers, affichées devant l'hostel de ville. Si vous les respectez, alors votre séjour parmi nous se passera bien. Bienvenue à Saint Pol de Léon "

L'homme lui fait un signe de tête, et talonne sa monture à la robe blanche dont les pas résonnent sur les pavés, contrastant avec le silence de la nuit, passant sous la porte du village, songeant une fois de plus que la Bretagne, sera vraiment un très joli terrain de chasse.
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MessageSujet: a dit par où déjà??   Plutôt que de croupir en Guyenne pourquoi ne pas voyager ?  Icon_minitimeDim 30 Jan - 4:04

Un pas à droite, deux pas à gauche... On compte les cailloux...
Pas compliqué pourtant à lire la carte... On ne peut lui reprocher, il sait dessiner. Un sacré coup de crayon d'ailleurs.

Mais bon, il ne suffit pas de dessiner, encore faut il se repérer. Et là,il suppose qu'il a loupé l'embranchement à un moment donné. Parce qu'il marche, il marche, et la lisière de la foret semble s'enfuir sous ses pas.
Une faiblesse lui tombe dessus... Maudite faiblesse, maudit choix, maudite vie!!
Le paysage devient flou, mouvant. Les mouches devant les yeux se font plus présentes. Le brun commence à trébucher. Se poser, se reposer...
Mais où est-il? Pas moyen de réfléchir, les pensées s'envolent comme des papillons, s'évaporent...
Début d'un délire, début d'une folie??

L'impression de tomber dans le néant. Un liquide chaud qui s'échappe de son corps, involontairement. Non... Nonn!!
Que cela ne recommence pas... Le jeune se raccroche à sa raison, aux bribes de raison...

Assis sur un tronc d'arbre, la tête entre les jambes,il se force à respirer doucement... Tout va bien, tout va bien...
Le rythme cardiaque s'est calmé, les mouches devant les yeux ont disparu.
Le flux s'est arrêté. Une gigantesque pause, tout autour...
Inspiration, expiration....
Regarder de nouveau la carte sur le parchemin, ne pas se laisser envahir par la panique ou la faiblesse...

Se redresser doucement, et reprendre sa marche...
Il n'est pas loin, il ne peut être loin...
Un pas, et puis un autre...
Et au bout... La délivrance.

Un siècle qu il marche.
Il est perdu... Perdu surtout dans sa tête, finissant par se demander ce qu'il fait là. Les pensées tournent, mais aucune à saisir.
La fatigue, encore un malaise.
Il ne sait plus.
Ce qui lui semblait une promenade de santé prend l'aspect d'une galère. il s'assied de nouveau sur une souche, bien pâle...
Pas facile de faire semblant, comme si tout allait bien. Heureusement que son teint n'est jamais trop coloré, son hémorragie passe inaperçue.
Patience la force à boire tous les matins un verre d'eau ferreuse, ce qu'il fait avec une grimace, mais bien obligé si il veut sortir.
Heureusement, les nausées ont disparu, restent seulement une sourde douleur dans le bas cou, et ce sang qui coule, sans arrêt...

ilest irritable en ce moment, il culpabilise aussi. Imbuvable sans doute. Ce n'est pas une bonne idée , pas une bonne idée...
Tourner les talons, mais dans quel sens??
Le soleil a accompli une longue course dans le ciel. Il lui faut repartir, de toute façon marcher...
Le jeune plein d'entrain a disparu, le corps se voute un peu. Un bâton pour l'aider à marcher, etil reprend le chemin, il finira bien par rencontrer quelqu'un...
A deux doigts de tomber à terre, épuisé. Lessivé, fragile...
Et puis cette voix, ce timbre de voix, qui arrive à la troubler, à la séduire, à l'énerver aussi.

Il a réussi, la colère lui rend l'énergie nécessaire...
S'en fiche d'être de mauvaise foi, il a faim, il est fatigué, déçu aussi de ne pas s'en être sortie sans dégâts.
Le sang lui tape aux tempes, ses braies sont mouillées, les cheveux collés au front par la transpiration, la fièvre est revenue. Idiot, pauvre idiot d'être venu seul ainsi.
De quoi a-t-il l'air?

Puis soudain il aperçoit dans le ciel pluvieux la corneille ,il éssai de la suivre tant bien que mal !
Il ne voit plus rien d'autre, au milieu du brouillard se dresse la silhouette ... Encore un effort, secouer les mouches qui emplissent son regard... Mais c'est trop...
Marcher, avancer encore vers elle ...
Pourquoi s'éloigne-t-elle ?? Pourquoi disparait-elle dans la brume??
Une main se tend, pour la saisir i, l'attirer...

Trop tard, l'ombre l'attire, la réalité s'efface, les yeux grands ouverts ne voient plus rien. .........

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MessageSujet: Re: Plutôt que de croupir en Guyenne pourquoi ne pas voyager ?    Plutôt que de croupir en Guyenne pourquoi ne pas voyager ?  Icon_minitimeLun 31 Jan - 3:21

Un couvent perdu en rase campagne. Voilà où il a atterri, lui qui a toujours juré par monts et par maux de ne jamais mettre les pieds en pareil lieu. Ses amis auraient bien rit, s’ils avaient su où il se trouvait. Peut-être même ne l’auraient-ils pas cru. La situation semblait tellement improbable!Lui le brun à l’esprit libre. Souvent entouré d’hommes. Rarement les mêmes. Le voilà dans un couvent! Même la principale concernée avait du mal à réaliser. Oui c’est certain, ils auraient bien rit. Mais chut! Ils ne savent rien.

Il a pris la route sur un coup de tête, sans dire un mot. Personne ne s’y attendait à celle-là! Surtout pas Lui.. Enfin... Toujours compliqué avec elle. Faut suivre! Et puis, la belle fait partie de la petite noblesse, alors que lui n’est qu’un simple vagabond. Ça ne facilite pas les choses! Son cœur a toujours eu le don de s’emballer pour des «mauvaise âmes ». Mais que voulez-vous? Les sentiments, ça ne se contrôle pas. En plus, trainer avec de la vermine, ça donne un genre. Pas forcement le bon, je vous l’accorde. Mais il s’en tamponne le coquillage comme de sa première cuite. Tant qu’on ne devient pas fripouille soi-même... Un jour, il faudra bien qu’il mûrisse. En attendant, il se mêle peu à ses amis les «prout-prout», figures vaniteuses de la noblesse. il a bien trop peur de choper de l’urticaire ou de finir six pieds sous terre. Un jour, il se fondra dans ce milieu d’intrigue et de manipulation, où tout suinte l’artifice et les coups bas. Peut-être y excellera-t-il? Mais pour l’instant…

Étendu sur une paillasse fraiche, les paupières closes, il savoure le silence ambiant dans une cellule emplie de pénombre. Malgré l’austérité des lieux, il se sent apaisé. Dans l’air flotte une brise de sérénité et de calme, qui l’enveloppe avec volupté et efface les tourments de son esprit. Les liens se desserrent. il se détache de lui avec douceur pour mieux reprendre son envol après la tempête. Une larme solitaire perle sous ses cils baissés et trace avec délicatesse un sillon d’amertume. Il aurait pu être heureux si une ombre ne planait au dessus de sa tête en une menace mortelle. Il aurait pu être heureux si il n’était pas chardon ardent. Il aurait pu être heureux si la gracieuse colombe ne se sentait prise au piège à côtoyer trop longtemps le corbeau coassant. Il croyait le tenir, il s’est enfuit à tire d’ailes. Mieux vaut la liberté, quitte à en perdre quelques plumes. Il aurait pu être heureux…

Une brise légère aux senteurs hivernale se faufile par la fenêtre entrouverte et s’enroule avec volupté autour de cette nuit. Il frissonne sous les pâles rayons de lune, baignant la pièce d’une lueur blafarde. Ses bras se resserrent autour de son corps à la taille fine et aux courbes délicates. Debout devant le miroir en étain ,il ne trouve pas le sommeil. Malgré le confort du lit matelassé et le moelleux de l’oreiller en plumes, il ne se sent pas à l’aise dans cette chambre pourtant des plus coquettes. Eclairée par une chandelle à la lueur vacillante il s’observe en un tête-à-tête intime et troublant. Qui est cette étrangère qui lui fait face?

Ses cheveux sur ses épaules et tracent d’élégantes rivières d’ébène sur sa peau , qu’on devine aussi douce qu’une caresse. Les arabesque sombres viennent rehausser sa pâleur et relèvent la délicatesse de son visage ovale. Une main fraiche vient se poser avec douceur sur sa joue, glissant de sa mâchoire jusqu’à son menton volontaire. Ses traits tirés lui semblent quelque peu amincis. Est-ce la fatigue du voyage ou l’anxiété prodiguée par les événements récents qui ont ainsi marqués sa chair?

Ses yeux ternes aux tons ambrés ont perdus de leurs éclats. C’est un regard vide et las qui s’observe dans la glace. Où est passée l’étincelle de folie qui le faisait briller de mille joies et laissait présager à tout instant l’envol d’un éclat de rire? Où est passé ce regard de braises, aux cils papillonnant avec grâce sur deux charbons ardents, capables d’enflammer les cœurs des plus grandes passions? Où sont passées ses veloutées dont la douceur exquise laissait entrevoir sa fragilité qu’il emmitouflait toujours sous de grands airs?

Que reste-t-il de ses rêves qui faisaient scintiller ses yeux en un vaste ciel étoilé? Que reste-t-il de ses espoirs qui animaient sa voix pendant des heures? Que reste-t-il de ses illusions qui traçaient des sourires rayonnant sur son visage heureux? Que reste-t-il de son enthousiasme et de son insouciance qui emplissaient sa tête d’idées les plus folles? Pêcher la sirène sous le soleil du sud, faire le tour du royaume à cloche-pied, étudier l’accent des mouettes, marier le fou, faire la révolution…

- «J’ai perdu toutes mes ambitions en cours de route. Je ne sais plus trop quand. Je n'ai sait pas trop pourquoi, mais elles ne sont plus là. J'erre comme un pâle fantôme de moi-même. Comme un pâle fantôme que tu as aimé autre fois. .»

Il se récite ses mots, pour lui-même, en se regardant droit dans les yeux.Il les connait par cœur pour se les être répété encore et encore, inlassablement. Ceux sont ces mots qu’il lui a écrit dans sa dernière lettre pour essayer de lui expliquer la lassitude dans laquelle il se noie. Ceux sont ces mots, dénués de sentiments qui lui ont valu une réponse à lui glacer le sang.


Que répondre à cela? il ne se reconnait plus lui-même. Il s’est perdu dans les méandres du passé, où le présent n’y trouve plus sa place. Il n’arrive pas à effacer les douleurs qui ont meurtri son âme. reste nostalgique en s’enveloppant de souvenirs doux et amers pour ne plus avoir à affronter la dure réalité. Mais là, dans cette chambre , face à son propre reflet, IL a peur de cette inconnue et c’est dans un souffle effrayé qu’il prend conscience de la triste évidence.

- «Qui suis-je?»

puis soudain dans un grand fracas d'ailes la corneille fit son apparition dans cette chambre !

- « Encore toi mais que me veux tu ? tu me suis partout depuis la bretagne ! »

Les yeux de l'animal en disait long tel le défiant ,ou l'affrontant sans peur de lui ...
puis la bestiole noire s'envola subitement dans un grand cri ! comme un animal qui essai de faire peur a ça future proie ...........

Chris ferma la fenêtre mais elle le suivait partout jusqu'a hanter ses nuits et ses songes ....
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